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Actualités - CHRONOLOGIE

Crash de Cotonou - Le pilote libyen survivant gardé par la police pour raison de « sécurité » Tour de vis administratif et technique à l’ AIB

Les zones d’ombre qui entourent le crash du Boeing 727 à destination de Beyrouth qui s’est écrasé le 25 décembre dernier au décollage de l’aéroport de Cotonou (Bénin) ont incité les autorités publiques au Liban à renforcer les contrôles administratifs relatifs aux décollages, aux atterrissages et même aux survols du territoire libanais. Sur instruction du ministre des Transports, Négib Mikati, la direction de l’Aviation civile a été chargée d’appliquer avec rigueur des consignes et règlements qu’elle avait tendance à respecter plus souplement, sinon plus négligemment. Ce renforcement du contrôle administratif et technique s’exerce en particulier sur les petites compagnies qui louent des appareils ainsi que les avions privés. Même des appareils cargos de la compagnie TMA et des appareils privés appartenant à de hauts responsables en auraient fait les frais. Pour M. Négib Mikati, ministre des Transports, il faut « tirer les leçons » du crash de Cotonou et, surtout, empêcher une « exploitation politique » des insuffisances qui pourraient être signalées dans les mesures de sécurité. L’avion de la compagnie guinéenne UTA transportait 161 personnes à bord (dont dix membres d’équipage) et les corps de 139 d’entre elles ont été retrouvés, selon le dernier bilan publié par les autorités béninoises. Comme on le sait, la majorité des passagers était des Libanais qui rentraient au pays pour y passer les fêtes de fin d’année. Le pilote libyen du Boeing 727 qui s’est écrasé à Cotonou est gardé à la brigade territoriale du Bénin, pour raisons de « sécurité », a-t-on confirmé samedi de source gouvernementale béninoise. « Une commission d’enquête a été mise sur pied par le Bénin après cet accident, les auditions se poursuivent jusqu’à ce jour. Les autorités béninoises ont jugé bon de transférer le pilote de cet avion à la brigade territoriale de Cotonou pour sa propre sécurité », a déclaré cette source citée par l’AFP. Le pilote, Nagib Mohammed Suliman, est l’un des 21 rescapés du crash. Les enregistreurs de bord de l’appareil sont examinés depuis quelques jours dans un laboratoire en France. Peu après le crash, Paris avait mis à la disposition du gouvernement béninois des spécialistes français de l’Aviation civile, qui s’étaient rendus à Cotonou pour examiner les boîtes noires et les rapporter en France, les experts béninois ne disposant pas de l’équipement nécessaire pour les décrypter. Plusieurs sources, encore non officielles, ont estimé qu’une importante surcharge – huit tonnes selon diverses sources libanaises – pouvait être à l’origine de l’accident du Boeing, qui s’est écrasé faute d’avoir pu prendre une altitude suffisante à son décollage de l’aéroport de Cotonou. L’avion a heurté un bâtiment technique en bout de piste avec son train d’atterrissage central, avant de s’écraser dans les eaux qui bordent la plage de Cotonou.
Les zones d’ombre qui entourent le crash du Boeing 727 à destination de Beyrouth qui s’est écrasé le 25 décembre dernier au décollage de l’aéroport de Cotonou (Bénin) ont incité les autorités publiques au Liban à renforcer les contrôles administratifs relatifs aux décollages, aux atterrissages et même aux survols du territoire libanais.
Sur instruction du ministre...