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« Qui va payer le prix de notre réputation bafouée ? » s’interroge l’ancien président de la CGTL Abou Rizk annonce la création du Parti travailliste démocratique

L’ancien président de la CGTL, Élias Abou Rizk, a annoncé hier la fondation du Parti travailliste démocratique, un mouvement qu’il a qualifié de « politique et indépendant, aux orientations sociales et nationales claires ». L’occasion de dénoncer les circonstances politiques qui avaient entraîné sa mise à l’écart de la CGTL et le début de poursuites judiciaires contre lui. Dans une conférence de presse à l’ordre de la presse, M. Abou Rizk, plusieurs fois candidat malheureux aux législatives dans la région de Marjeyoun, a indiqué qu’il avait déposé une notification au ministère de l’Intérieur le 16 décembre dernier. M. Abou Rizk a commencé par faire allusion à la décision de la justice de cesser les poursuites contre lui et son collègue Yasser Nehmé, estimant que l’accusation « politique » qui leur avait été imputée avait été « fabriquée de toutes pièces depuis 1997 ». « Nous avons été accusés d’avoir porté atteinte à la réputation de l’État à l’étranger, mais notre procès se poursuit pour une autre affaire fabriquée de toutes pièces et liée à la première, concernant des faux et usage de faux lors des élections de la CGTL en 1997 », a-t-il indiqué. « Nous n’avons fait que défendre le Liban, sa cause et celle de son peuple. Nous avons toujours respecté les constantes nationales essentielles devant toutes les instances internationales (...). Il est à présent de notre devoir de poser les questions suivantes : Qui porte réellement atteinte à la réputation de l’État ? N’est-ce pas ces politiques obscures et ineptes qui donnent l’image la plus laide du Liban à l’extérieur ? Qu’en est-il des conflits entre les pôles du pouvoir et des informations sur la corruption et les spoliations de fonds ? Et des marchés douteux qui sont conclus ? Et des victimes innocentes de l’avion de la mort, sans oublier celui qui en assume la responsabilité politique ? N’est-ce pas les milices au pouvoir qui ont volé des milliards et construit des châteaux avec l’argent du peuple affamé ? N’est-ce pas le nouveau féodalisme et la corruption de l’État-ferme ? Sans oublier la répression et les arrestations, qui nuisent le plus à la réputation du Liban dans le monde ? » s’est-il interrogé. « Il est de notre droit de nous poser les questions suivantes : Jusqu’à quand va-t-on continuer à traiter de cette façon le peuple libanais et ses associations civiles ? Qui va payer le prix de ces jours humiliants passés injustement en prison, et le prix des dommages impressionnants qu’on nous a fait subir ? Qui va payer le prix politique et moral pour avoir porté atteinte à notre réputation, scindé notre mouvement afin de camoufler la vérité pour laquelle nous avons tant lutté dans le cadre du mouvement syndical indépendant (...) ? » a-t-il poursuivi. « Les Libanais savent que nous ne sommes pas des fraudeurs. Ils savent comment le pouvoir a établi sa mainmise sur la CGTL, en violation de la loi, et comment j’ai été démissionné de la présidence de la Sécurité sociale (...). Ils se rendent compte de plus en plus que la CNSS était visée. Ce qui touche cette institution aujourd’hui n’est qu’un aspect du problème de la mainmise sur la CGTL. Les Libanais savent ce qui s’est produit (...). Jusqu’à l’affaire de la télévision qui a été fomentée, dans le cadre d’un scandale payé au prix fort par les Libanais : 200 milliards de LL, sinon plus », a ajouté M. Abou Rizk. Et de conclure : « La politique de la vengeance s’est poursuivie, avec le refus de me payer mes indemnités (...). »
L’ancien président de la CGTL, Élias Abou Rizk, a annoncé hier la fondation du Parti travailliste démocratique, un mouvement qu’il a qualifié de « politique et indépendant, aux orientations sociales et nationales claires ». L’occasion de dénoncer les circonstances politiques qui avaient entraîné sa mise à l’écart de la CGTL et le début de poursuites judiciaires...