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Cellulaire - L’arbitrage international semble à l’avantage du Liban Cardahi et Ghazi Youssef se rejettent mutuellement la responsabilité de l’échec du processus de privatisation

Répondant à une campagne attribuant au ministre des Télécoms, Jean-Louis Cardahi, la responsabilité de l’échec du premier processus de privatisation du téléphone mobile, le ministère des Télécommunications a accablé hier, dans ce domaine, le président du Conseil supérieur de la privatisation, Ghazi Youssef. Dans un communiqué publié hier, des sources ministérielles dont l’identité fait peu de doutes, ont réfuté les arguments de ceux qui accusent Jean-Louis Cardahi d’avoir entravé le travail du Conseil supérieur pour la privatisation, au cours de la phase préparatoire du cahier des charges. Le communiqué rappelle qu’au terme de près d’un mois et demi d’un large débat politique, ce conseil avait reçu pour mission de gérer le processus d’enchères et d’adjudication, au détriment d’une part importante des prérogatives du ministre des Télécoms, et que ce décret (8306) avait restreint les prérogatives du ministère concerné à la seule possibilité de donner un avis sur le cahier des charges. Justifiant l’opposition du ministère à toute note d’explications écrite directe en réponse aux questions posées par les compagnies participant à l’appel d’offres, le communiqué précise que la société FTML a trouvé moyen d’utiliser le fascicule d’information distribué par le Conseil supérieur de la privatisation dans le différend qui l’oppose à l’État qui fait l’objet d’un arbitrage international. Par ailleurs, ajoute le communiqué, les opérateurs actuels ont exploité des éclaircissements fournis à leur demande à leur avantage. C’est bien ce qui a poussé le ministre des Télécoms à exiger que toutes les réponses fournies aux compagnies passent par l’avocat de l’État. Il le faisait, insiste le communiqué, dans le souci de protéger la procédure d’arbitrage en cours à Genève, « d’autant plus que cette procédure d’arbitrage a l’air de tourner à l’avantage du Liban ». « Cette prudence ne peut en aucun cas être intearprétée comme des entraves à la bonne marche du travail du Conseil de la privatisation », assure le ministère. En procédant de la sorte, conclut le communiqué du ministère des Télécoms, le ministère à renforcé les points positifs réalisés au bénéfice de l’État (...), d’autant plus que le contentieux porte sur des centaines de millions de dollars, ce qui octroie à l’arbitrage presque autant d’importance qu’au processus de privatisation lui-même. En marge de ce raisonnement, le communiqué du ministère rappelle que M. Youssef « a été le premier à saper le processus de privatisation », en affirmant, dans un entretien à la presse, que le chef de l’État ne veut pas vendre le secteur de la téléphonie mobile et que l’équipement de contrôle financier que cherchait à installer le ministère était en réalité des instruments d’écoute.
Répondant à une campagne attribuant au ministre des Télécoms, Jean-Louis Cardahi, la responsabilité de l’échec du premier processus de privatisation du téléphone mobile, le ministère des Télécommunications a accablé hier, dans ce domaine, le président du Conseil supérieur de la privatisation, Ghazi Youssef.
Dans un communiqué publié hier, des sources ministérielles...