Le corps consulaire place de l’Étoile Mise en garde parlementaire contre l’absence de tout plan de réduction de la dette publique

Divers sujets d’actualité ont été passés en revue par le président de la Chambre, Nabih Berry, devant une délégation du corps consulaire, conduite par M. Joseph Habis, venue lui présenter ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année. Au sujet de la catastrophe aérienne de Cotonou, il a estimé que « l’État a réagi, comme auraient réagi les grandes puissances, en dépêchant au Bénin des équipes de secouristes pour venir en aide aux survivants et pour dégager les corps des victimes, mais, malheureusement, son action a été ternie par nombre de propos et de rumeurs ». Après avoir de nouveau plaidé en faveur de la multiplication des vols de la MEA en direction des pays d’Afrique, il a réitéré son appel pour la formation d’un gouvernement des émigrés. Concernant la situation locale, le président de la Chambre a jugé que l’état de sécurité dans le pays est « l’un des meilleurs dans le monde, ce qui favorise les investissements ». « Cela ne veut pas dire pour autant que nous n’avons pas de problèmes, notamment un problème économique et une dette publique énormes », a-t-il enchaîné, estimant que « ce n’est pas le volume de la dette qui est dangereux, mais l’absence de toute vision pour le diminuer ». Et d’insister : « Le problème n’est pas que notre dette plafonne à 32 milliards de dollars, mais que le gouvernement n’a toujours pas présenté au Parlement un plan pour la réduire. » Il a qualifié d’« obscure » la situation dans la région, mettant l’accent sur « les crimes commis par les Israéliens contre le peuple palestinien ». M. Berry a aussi renouvelé ses critiques contre les États-Unis et s’est demandé « pourquoi ils n’organisent pas des élections en Irak, s’il est vrai qu’ils ont occupé ce pays pour y instaurer la démocratie ». Devant les députés qu’il a reçus plus tard place de l’Étoile, M. Berry a indiqué que l’État n’a pas du tout l’intention de gérer lui-même le réseau GSM.