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Actualités - CHRONOLOGIE

Les sociétés étrangères se sont plaintes de l’insuffisance des informations

La commission technique et administrative coiffée par M. Ghazi Youssef, président du Conseil supérieur pour la privatisation, chargée d’effectuer un rapport sur les offres de privatisation ou de gestion qui ont été retenues à l’ouverture des plis, mercredi dernier, a remis son rapport hier au Conseil supérieur pour la privatisation. Ce rapport a été transmis à la commission ministérielle présidée par M. Issam Farès. La question devrait être examinée jeudi en Conseil des ministres, à la lumière d’un rapport de synthèse effectué par cette commission ministérielle. Comme il est tout à fait anormal, mais néanmoins courant, le rapport a été communiqué à la presse. Le rapport met indirectement en lumière les conséquences des tiraillements entre le ministère des Télécoms et les milieux du Premier ministre, sur le bon déroulement de l’appel d’offres. On y apprend en particulier que les sociétés étrangères, ayant participé à l’appel d’offres pour la privatisation ou la gestion, se sont plaintes de « l’insuffisance des informations » qu’elles ont été en mesure d’obtenir auprès du gouvernement. La société koweïtienne MTC a en outre estimé que « des risques légaux et organisationnels » figurant au cahier des charges étaient « inacceptables » et « ont rendu impossible une évaluation sérieuse et objective permettant de participer à l’appel d’offres ». Selon MTC, le cahier des charges était un brouillon à remanier à la lumière des observations des sociétés, ce que le Conseil des ministres a refusé de faire au cours de sa réunion du 22 décembre 2003. « Il s’agit d’un fait sans précédent dans l’histoire de la privatisation », commente l’opérateur. Le groupe allemand Detecom est allé dans le même sens. Il a estimé qu’il aurait nécessairement fallu « améliorer les contrats et donc les réécrire ». Detecom s’est dit toujours intéressé par le marché, estimant que « la participation des deux opérateurs locaux à l’appel d’offres a souligné encore plus fortement l’insuffisance des informations disponibles ». La compagnie française Orange (France-Télécom) a manifesté « son désappointement de voir ses remarques ignorées et ses questions rester sans réponse », et s’est dit prête à discuter de tous les points soulevés.

La commission technique et administrative coiffée par M. Ghazi Youssef, président du Conseil supérieur pour la privatisation, chargée d’effectuer un rapport sur les offres de privatisation ou de gestion qui ont été retenues à l’ouverture des plis, mercredi dernier, a remis son rapport hier au Conseil supérieur pour la privatisation. Ce rapport a été transmis à la...