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Actualités - CHRONOLOGIE

Cellulaire - 49 millions de dollars par mois, les chiffres parlent pour eux-mêmes, assure une source responsable Les recettes de la téléphonie mobile ont doublé en 15 mois

Le ministère des Télécoms est en butte à « une campagne de dénigrement en règle », a affirmé hier une source ministérielle sous le couvert de l’anonymat, ajoutant que l’augmentation des recettes des deux réseaux de téléphonie mobile Cellis et LibanCell, depuis qu’ils sont gérés pour le compte de l’État, prouve amplement que la rupture des contrats BOT était la bonne solution, et que la campagne à laquelle le ministère est en butte n’est que « de la poudre aux yeux » de la part des sociétés cherchant désespérément à s’approprier ce secteur pour un montant « sans mesure avec les rentrées qu’il assure ». Les recettes de l’État ont presque doublé depuis la nationalisation partielle de ce secteur, a ajouté en substance la source responsable, qui précise que depuis septembre 2002, date à partir de laquelle les deux réseaux ont commencé à être gérés pour le compte de l’État, et jusqu’à fin octobre 2003, au cours d’une période de 15 mois, ce secteur a généré 734 480 millions de dollars, soit une moyenne mensuelle de 48,97 millions de dollars, en augmentation de 22,37 millions de dollars en moyenne, par rapport aux rentrées que les deux sociétés déclaraient auparavant. Au cours de cette période, le ministère des Télécoms a transféré au ministère de la Santé une moyenne mensuelle de 57,93 millions de dollars, soit une augmentation de 24,08 millions de dollars par rapport aux recettes réalisées sous le régime BOT. « Ces chiffres parlent pour eux-mêmes, a souligné la source du ministère des Télécoms. Ceux qui tentent de discréditer la gestion du ministre des Télécoms ne font que jeter de la poudre aux yeux de l’opinion ». Et la source d’ajouter que non content d’augmenter les recettes du teléphone cellulaire, le ministère a tenu à améliorer la qualité du service en investissant 33,860 millions de dollars (5,7 millions sur LibanCell et 17,16 millions pour FTML-Cellis) sur le développement des deux réseaux et la mise à jour de leurs critères technologiques mondiaux. Après l’installation par le ministère des Télécoms d’un équipement de contrôle financier, les deux sociétés, qui étaient auparavant « de véritables boîtes noires », fonctionnent désormais « dans la transparence la plus totale », assure la source responsable. « Dès le départ, a conclu la source ministérielle citée, la bataille a opposé les tenants d’une vente du secteur à ceux qui voulaient en préserver la propriété au secteur public, à charge d’en confier l’exploitation à des sociétés privées qui en assureraient le développement permanent. Le fait que les recettes aient doublé en l’espace de 15 mois prouve la justesse du second point de vue et que les montants proposés pour l’achat du secteur pour 20 ans n’étaient pas à la mesure de ses rentrées ».
Le ministère des Télécoms est en butte à « une campagne de dénigrement en règle », a affirmé hier une source ministérielle sous le couvert de l’anonymat, ajoutant que l’augmentation des recettes des deux réseaux de téléphonie mobile Cellis et LibanCell, depuis qu’ils sont gérés pour le compte de l’État, prouve amplement que la rupture des contrats BOT était la...