« Le conseil de l’Ordre n’est pas un tribunal ». C’est en ces termes lapidaires que le communiqué publié hier par l’Ordre de la presse a rejeté la plainte du président de l’Assemblée contre le PDG d’an-Nahar sous prétexte d’un éditorial calomniateur à son égard.
L’absence de réaction de Nabih Berry et la déception que ses partisans ont manifestée à l’égard des positions prises par les Ordres de la presse et des journalistes justifient sans doute les propos que Gébran Tuéni a tenus à L’Orient-Le Jour. De fait, selon M. Tuéni, cette affaire constitue un véritable « revers » pour le chef du Parlement. Les milieux proches de M. Berry affirment de leur côté que le président de la Chambre consent à « pardonner, mais il refuse d’envisager une réconciliation ou un pourvoi en justice ».
Quoi qu’il en soit, un fait est sûr : c’est la liberté d’expression qui remporte une victoire incontestable en s’affirmant une fois de plus comme une ligne rouge infranchissable.
PAGE 4, l’article
de José JAMHOURI
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent