Le Conseil supérieur grec-catholique rappelle son attachement à des municipales à la date prévue

Dans un communiqué publié hier, le bureau exécutif du Conseil supérieur grec-catholique (CSGC) a applaudi le retour au bercail des ex-prisonniers libanais en Israël, estimant que cet accord est l’expression de l’unité des Libanais et de leur résistance contre l’occupation. Souhaitant que l’ensemble des détenus en Israël soit libéré, le CSGC a indiqué qu’il fallait profiter de cet événement national pour confirmer l’unité de tous les citoyens. D’autre part, le communiqué souligne la nécessité de la tenue des élections municipales à la date prévue, ajoutant que l’État se devait d’assurer les conditions idéales pour la participation de tous les Libanais à cette échéance démocratique. En outre, le CSGC a demandé au gouvernement et au Parlement de mettre sur pied une nouvelle loi électorale pour les législatives à venir. Une loi qui assurera une meilleure et plus crédible représentativité de toutes les composantes du tissu libanais et qui imposera les mêmes critères dans l’ensemble des circonscriptions, évitant ainsi de sanctionner une partie en faveur d’une autre. Quatrièmement, le CSGC a demandé que la réputation financière du Liban soit respectée, afin d’assurer les conditions les plus favorables aux investissements libanais et étrangers. Rappelant qu’il était inadmissible que les hommes d’affaires respectueux des lois en vigueur soient la cible de harcèlements divers et variés. Sur la situation dans les territoires palestiniens, le CSGC a estimé que la violence dont abuse Israël au quotidien n’aide en rien le lancement de l’opération de paix au Proche-Orient, assurant que le mur construit par l’État hébreu empêche la création d’un État palestinien tel que stipulé par la « feuille de route ». Enfin, le Conseil supérieur grec-catholique a rappelé son attachement à l’unité de l’Irak, à sa souveraineté et à son indépendance, mettant en garde contre toute division confessionnelle, sectaire ou ethnique, dont le pays et ses habitants seraient les premières victimes.