Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Scrutin Les municipales auront lieu à la date prévue, assure Hariri

Le Premier ministre Rafic Hariri a affirmé hier, dans une causerie à bâtons rompus avec les journalistes à sa sortie du Grand Sérail, que « les élections municipales auront sûrement lieu à la date prévue ». Par ailleurs, plusieurs personnalités politiques ont plaidé hier en faveur de la tenue des municipales en temps dû, dans le cadre d’une enquête réalisée par l’agence al-Markaziya. C’est le cas du député Robert Ghanem, qui a affirmé que le report des élections était uniquement du ressort de la Chambre des députés. « La Chambre et le ministère de l’Intérieur se renvoient la balle, mais le gouvernement peut élaborer un projet de loi pour le report des municipales. Il revient quand même au Parlement de trancher », a indiqué M. Ghanem, avant de poursuivre : « L’État affirme qu’il est pour la tenue des élections, et les députés aussi. » Mais, selon lui, il ne faut pas sous-estimer l’impact de la décision qui viendra « de l’extérieur » : « Malheureusement, le parrain régional a son opinion et son pouvoir de décision aussi. Selon lui, les élections raviveront les conflits claniques et familiaux dans les villages et les localités, ce qui poserait un problème au vu de la situation générale actuelle. » « Par ailleurs, si une grande partie des députés sont pour la tenue des élections, un certain nombre redoutent cette échéance, dont les résultats détermineront nécessairement ceux des prochaines législatives. De toute manière, beaucoup parmi eux disent le contraire de ce qu’ils pensent », a-t-il ajouté. Et de conclure : « L’opposition pourrait profiter de la tenue du scrutin à la date prévue. » De son côté, Ibrahim Bayan a estimé que la tenue des élections sera positive pour le mandat Lahoud. « Dans le cas contraire, cela portera atteinte à sa cote. C’est pourquoi ni le président ni le ministre de l’Intérieur n’ont intérêt à un report », a-t-il indiqué. Pour le député Kassem Hachem, il existe apparemment un consensus sur la tenue des élections à la date prévue, mais au fond, chacune des parties attend que l’autre réclame leur annulation. Et de remarquer toutefois que la logique de la prorogation du mandat finit par prévaloir au sein des institutions, comme pour le Conseil constitutionnel ou le Conseil national de l’audiovisuel. Bassem Yammout, pour sa part, se dit « opposé à un report, quelles que soient les raisons invoquées », car il s’agira pour celui qui le réclamera d’« un manque de confiance dans les bases populaires ». Salah Honein, partant d’une position de principe, réclame, lui, « la tenue de toutes les consultations populaires dans les délais fixés, dans la mesure où la démocratie est aussi le respect des échéances, sans qu’il soit besoin d’avancer des prétextes pour justifier une annulation, une prorogation ou un renouvellement des mandats ». Quant au chef du Parti national libéral et chef de la municipalité de Deir el-Qamar Dory Chamoun, il déclare sans ambages : « Si le projet de prorogation du mandat du président de la République est en marche, ils annuleront les municipales parce que leurs résultats pourraient se répercuter négativement sur le processus de renouvellement ou de prorogation. »

Le Premier ministre Rafic Hariri a affirmé hier, dans une causerie à bâtons rompus avec les journalistes à sa sortie du Grand Sérail, que « les élections municipales auront sûrement lieu à la date prévue ».
Par ailleurs, plusieurs personnalités politiques ont plaidé hier en faveur de la tenue des municipales en temps dû, dans le cadre d’une enquête réalisée par...