Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La Suisse avait interdit depuis 2002 à la compagnie de survoler son espace aérien Flash Airlines avait déjà connu deux atterrissages d’urgence

La compagnie égyptienne Flash Airlines, propriétaire de l’avion qui s’est abîmé samedi en mer Rouge, avait déjà connu deux atterrissages d’urgence depuis 2002, année où elle fut interdite de pénétrer dans l’espace aérien suisse. Sans que l’on sache s’il s’agit du même appareil, des responsables des aéroports d’Athènes et de Genève ont déclaré hier que la compagnie privée leur avait demandé, respectivement fin 2002 et début 2003, l’autorisation de se poser en urgence. Dans les deux cas, un problème technique avait été invoqué. À Athènes, un technicien travaillant dans l’aéroport et un passager qui se trouvait à bord de l’avion avaient évoqué un problème de réacteurs. Le porte-parole de l’aéroport de Genève a de son côté déclaré que l’avion de Flash Airlines avait « signalé un problème technique, s’était posé et était reparti le lendemain pour Paris-Le Bourget ». M. Roy a déclaré n’être pas en mesure de préciser la nature de l’avarie. L’interdiction de pénétrer l’espace aérien suisse, qui frappe la compagnie depuis octobre 2002, avait été décidée en raison « d’importants manquements » aux normes de certification constatés lors d’un contrôle inopiné à l’aéroport de Zurich-Kloten, selon Célestine Perissinotto, porte-parole de l’Office fédéral de l’Aviation civile (OFAC). Il s’agissait « d’infractions aux normes internationales minimales » sur lesquelles se basent les normes suisses, a-t-elle indiqué, sans préciser la nature exacte des manquements. Mme Perissinotto a expliqué que la procédure de certification interdisait de rendre publics les résultats d’une inspection. Mais, selon elle, ceux-ci ont été communiqués aux autorités égyptiennes, à Flash Airlines, ainsi qu’aux 33 pays membres du programme européen SAFA (programme d’évaluation de la sécurité des aéronefs étrangers). Pourtant, la Direction générale de l’Aviation civile française (DGAC) a indiqué hier ne pas avoir eu connaissance d’informations préoccupantes sur la compagnie Flash Airlines et que des « vérifications » étaient en cours via la base de données SAFA. La DGAC avait par ailleurs vérifié que Flash Airlines disposait bien d’un certificat de transporteur aérien (CTA), délivré par l’autorité égyptienne de l’Aviation civile, ainsi que d’une attestation d’assurance encore valide, a précisé l’autorité française. Le ministre français des Transports Gilles de Robien a indiqué hier soir que la France avait reçu un avis de réserve de la Suisse à propos de la compagnie égyptienne mais que depuis, trois contrôles avaient été réalisés par l’aviation civile française et que les deux derniers, à l’automne 2003, étaient « sans aucune réserve ». Par ailleurs, le Boeing qui s’est abîmé samedi avait été contrôlé il y a 13 mois – à l’exclusion du moteur – par la compagnie aérienne norvégienne Braathens, qui n’avait alors pas décelé de problème.
La compagnie égyptienne Flash Airlines, propriétaire de l’avion qui s’est abîmé samedi en mer Rouge, avait déjà connu deux atterrissages d’urgence depuis 2002, année où elle fut interdite de pénétrer dans l’espace aérien suisse.
Sans que l’on sache s’il s’agit du même appareil, des responsables des aéroports d’Athènes et de Genève ont déclaré hier que...