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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - L’armée et les FSI accueillies à coups de pierres et de bâtons Des émeutiers de Jnah empêchent l’EDL de faire son travail

L’armée et les Forces de sécurité intérieure sont intervenues, hier après-midi, à Jnah, pour disperser des dizaines de manifestants en colère qui s’en étaient pris à des inspecteurs de l’EDL venus éliminer des raccords illégaux sur le réseau de basse tension. L’intervention des techniciens avait été rendue nécessaire par l’échauffement inhabituel d’un transformateur installé dans ce quartier des quatters. Après avoir bousculé et contraint à la retraite les techniciens de l’EDL, les manifestants en colère s’en sont pris aux FSI arrivées en renfort. Ils les ont bombardées de pierres et de projectiles divers, les ont poursuivies avec des bâtons et, selon certains témoins, ont usé d’armes à feu pour les tenir à distance. Les émeutiers, des jeunes gens et des hommes vivant dans les édifices et chalets de la plage Saint-Simon, ont été contraints de reculer à l’arrivée de l’armée, qui n’a pris le contrôle de la situation que grâce à des tirs nourris en l’air. La route du littoral sud longeant le secteur de Jnah a été coupée à la circulation durant l’émeute. Les manifestants l’ont fermée à l’aide de pneus enflammés et de grosses pierres. La Défense civile a dû négocier avec les voyous du quartier pour pouvoir dégager la chaussée. Toutefois, deux voitures de l’EDL à bord desquelles se trouvaient les employés ont été momentanément abandonnées sur place, tandis que l’on signalait trois blessés, Ibrahim al-Niri, Ahmed Kadri et Jihad Khalil. Les efforts d’apaisement se poursuivaient en soirée. Malheureusement, aucune arrestation n’a été effectuée pour cette grave atteinte à l’autorité et au prestige de l’État.

L’armée et les Forces de sécurité intérieure sont intervenues, hier après-midi, à Jnah, pour disperser des dizaines de manifestants en colère qui s’en étaient pris à des inspecteurs de l’EDL venus éliminer des raccords illégaux sur le réseau de basse tension. L’intervention des techniciens avait été rendue nécessaire par l’échauffement inhabituel d’un...