Le n° 1 de l’État s’est ensuite entretenu avec le président du synode de l’Église évangélique au Liban et en Syrie, le pasteur Sélim Sahyouni, accompagné du pasteur Adib Aouad et du magistrat Fawzi Dagher. Les trois hommes ont informé Émile Lahoud des résultats des travaux de l’assemblée générale du Conseil des églises du Proche-Orient, qui s’est tenue il y a quelques jours à Chypre. Ensuite, avec l’ancien ministre Ali Kanso, le locataire de Baabda a évoqué la situation interne.
Sur le plan diplomatique, le chef de l’État s’est entretenu avec l’ambassadeur cubain, Enrique Jaquin Roman Hernandez, dont la mission à Beyrouth est sur le point de s’achever. Il a ensuite reçu l’ambassadeur libanais au Canada, Raymond Baaklini, avec lequel il a évoqué les relations libano-canadiennes et les moyens de les consolider. Idem avec l’ambassadeur libanais en Grèce, William Habib, avec lequel il s’est penché sur les préparatifs de la visite en janvier à Beyrouth du président grec, Constantin Stephanopoulos.
D’autre part, Émile Lahoud a reçu Jean-Pierre Mascarelli, PDG de l’entreprise à laquelle on doit la construction d’une technopole de la banlieue niçoise, Sophia-Antipolis. Pour celui-ci, Sophia-Antipolis a acquis une dimension méditerranéenne, sans compter les 12 000 entreprises qui y ont vu le jour, les 26 000 emplois qui y ont été créés, ainsi que les 4 000 chercheurs et 48 000 étudiants qui s’y sont établis.
Le chef de l’État a ensuite reçu le réalisateur français Romuald Sciora, auquel on doit Les Cendres du Phénix, un film inspiré de la vie du père Mansour Labaki. Émile Lahoud a décoré le jeune cinéaste de l’Ordre du Cèdre, avec rang d’officier.
Enfin, l’épouse du chef de l’État, Andrée Lahoud, a allumé hier le sapin de Noël du palais présidentiel, ainsi qu’un cèdre planté dans les jardins de Baabda, face au bureau présidentiel.
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