« Les indemnités seront payées », assure Berry

« Les indemnités seront payées aux parents des victimes du crash de l’avion de Cotonou », a affirmé hier Nabih Berry, chef du Parlement, qui s’était rendu à Nabatiyeh pour présenter ses condoléances aux familles. Il a considéré qu’« il est impossible de passer sous silence les responsabilités des uns et des autres » dans cet accident. « La réaction du gouvernement libanais a été à la hauteur de la tragédie, mais l’affaire n’en est qu’à ses débuts », a-t-il poursuivi. « Il faut laisser l’enquête, qui n’a pas encore vraiment commencé, se poursuivre, sans oublier les blessés et les indemnités aux familles des victimes. »
M. Berry s’était rendu à Nabatiyeh en compagnie de ses deux directeurs de cabinet à Msaileh et à Aïn el-Tiné, respectivement Hani Kobeïssi et Ahmed Baalbacki, ainsi que d’une délégation du mouvement Amal, conduite par Jamil Hayek, et formée de Hassan Faqih, Melhem Kanso, Nassif Nehmé et Ahmed Dilati. M. Berry s’est d’abord rendu au domicile de l’imam de Nabatiyeh, cheikh Abdel-Hussein Sadeq, afin de s’enquérir de son état de santé après son hospitalisation. Il a ensuite regagné la « husseiniyé » de la ville où les condoléances étaient reçues pour l’ensemble des victimes. Le président de la Chambre des députés avait par ailleurs adressé une lettre au président du Parlement européen, Pat Cox, avec les noms des membres de la commission parlementaire libanaise chargée de dynamiser les relations avec le Parlement européen, notamment pour ce qui concerne la situation au Moyen-Orient. La commission est formée des députés Boutros Harb, Anouar el-Khalil, Fayez Ghosn, Mohammed Ali Meiss, Mohammed Hajjar, Ali Bazzi et Hagop Kassardjian. M. Berry a également rencontré l’ambassadrice de Colombie, Georgine Chaër de Mallat, à Aïn el-Tiné, ainsi que le consul du Liban à Detroit, Mohammed Sekaïné, et l’ambassadeur du Liban à Londres, Jihad Mortada. Il a également reçu des messages de condoléances à la suite du crash de Cotonou du chef de la Chambre des représentants du Maroc, Abdel-Wahed Radi, et du président de la Chambre des conseillers du Maroc, Moustapha Akkaché.