M. Pakradouni, qui a présidé hier la réunion conjointe du bureau politique et du conseil central kataëb, s’est dit satisfait des décisions adoptées en Conseil des ministres au sujet de l’UL, estimant que le gouvernement a offert « le maximum » aux professeurs qui observent une grève depuis plus d’un mois. Il a aussi souhaité que le dialogue se poursuive entre l’État et le corps professoral « afin de trouver une solution aux revendications qui restent en suspens, sans avoir à recourir à la grève ou à toute autre mesure négative ».
M. Pakradouni a affirmé le soutien des Kataëb à l’UL et s’est félicité des propositions de son recteur, Ibrahim Kobeissy, pour un règlement du contentieux avec l’État et pour l’élaboration d’une nouvelle loi réorganisant l’université.
À l’ouverture de leur réunion, les membres du bureau politique et du conseil central kataëb ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de la catastrophe aérienne de Cotonou. Prenant la parole pour la circonstance, M. Pakradouni a indiqué que « l’intervention de l’État à tous les niveaux a quelque peu atténué la dimension du drame » et s’est félicité du rôle joué par les dirigeants politiques et militaires lorsque le crash a eu lieu, jeudi dernier.
Il s’est dit satisfait de la solidarité exprimée par les Libanais envers les familles des victimes, avant d’inviter tout le monde à « s’élever au-dessus des calculs et des politiques étriqués et à attendre le résultat de l’enquête sur les causes du crash du Boeing ».
M. Pakradouni s’est aussi arrêté sur le tremblement de terre qui a ravagé la ville iranienne de Bam, estimant qu’il est « le fait du destin et que l’homme se trouve parfois impuissant devant la colère de la nature ». Après avoir informé les personnes réunies qu’il a présenté ses condoléances au président et au peuple iraniens, il a invité la communauté internationale à venir en aide à Téhéran.
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