Le 1er janvier 1976, un Boeing 720 de la Middle East Airlines (MEA), qui assurait la liaison Beyrouth-Dubaï-Mascate, s’écrasait avec 82 personnes à bord, la plupart des Libanais, dans une région désertique proche de la frontière saoudo-koweïtienne. Il n’y eut aucun survivant, mais un corps est resté manquant. La compagnie a affirmé alors le 25 janvier que la catastrophe était due à un acte de sabotage, une « explosion subite », sans plus de précisions. L’enquête a confirmé ultérieurement la thèse de l’attentat terroriste, une bombe dans la soute à bagages, mais les commanditaires n’ont jamais été identifiés.
C’est le seul cas de crash aérien qui ait frappé l’Aviation civile libanaise depuis sa création dans les années 1950. La MEA était alors la première compagnie d’aviation arabe. Le PDG de la MEA, Mohammed el-Hout, interrogé par l’AFP, a indiqué qu’« hormis ce cas de sabotage, aucun avion de la MEA n’a eu d’accidents ou de défaillance technique en plus de 50 ans de carrière, et notre fiabilité est notre principal label ».
Seul oubli – mais légitime puisque ce n’était pas la MEA, mais la hongroise Malev : le crash, en janvier 1975, d’un avion au large de Beyrouth avec, à son bord, près d’une centaine de Libanais.
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