Ministère Murr déterminé à renforcer la sécurité routière

Le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, a affirmé sa détermination à placer l’année 2004 sous le signe du renforcement de la sécurité routière. M. Murr a fait une déclaration en ce sens à l’issue d’une réunion qu’il a tenue à Jdeidé avec les hauts responsables des organismes de sécurité relevant du ministère, dont, notamment, le directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Marwan Zein, le commandant de la gendarmerie, le brigadier Saïd Eid, le commandant de la police judiciaire, le brigadier Fouad Abou Khazam, le commandant de la place du Mont-Liban, le brigadier Samir Rahmé, et le commandant de la région de Jdeidé, le brigadier Joseph Doueihy.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion, M. Murr a mis l’accent sur la nécessité pour les forces de l’ordre d’accorder désormais la priorité à la sécurité ayant une portée sociale, c’est-à-dire celle qui se rapporte à la sécurité des citoyens sur les routes, sous l’angle de la limitation de vitesse en vue de réduire les accidents de la circulation.
« Nous nous sommes habitués à parler des problèmes de sécurité et nous oublions parfois que la sécurité ayant une portée sociale est ce qu’il y a de plus important, a déclaré le ministre de l’Intérieur. Le maintien de la sécurité face aux fauteurs de troubles est du devoir des FSI. Quant à la sécurité à portée sociale, elle sera notre leitmotiv au cours de l’année prochaine. »
M. Murr a précisé sur ce plan que des radars électroniques seront placés à bord de voitures privées le long des axes routiers dans toutes les régions du pays afin de lutter contre l’excès de vitesse. « Les radars en possession des FSI sont les plus sophistiqués au monde, a déclaré M. Murr. Ils peuvent repérer la voiture, son immatriculation et sa vitesse. Les cas d’infraction seront rapportés sur le site Internet des FSI. Les citoyens pourront ainsi se rendre compte, en consultant ce site, de l’infraction qu’ils ont commise. Nous souhaitons, par voie de conséquence, que les citoyens prennent en considération la présence de ces radars répartis sur l’ensemble du territoire libanais. » En conclusion, M. Murr a indiqué qu’une première expérience dans l’utilisation des radars a permis d’enregistrer près de 10 000 infractions à la limitation de vitesse.