Santé - Des tracas en perspective à partir du 26 décembre Contrat rompu entre les hôpitaux et la CNSS : le patient paie le prix

Comme cadeau de Noël, on pouvait rêver mieux. La rupture, à la veille des fêtes de fin d’année, du contrat liant les hôpitaux privées à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) introduit un nouvel élément de frustration dans la vie quotidienne de dizaines de milliers de patients, qui vont payer de leur poche, de leur peine, et de la qualité des soins qu’ils reçoivent, l’absence de dialogue entre les différents acteurs du secteur de la santé. Un dialogue auquel le syndicat des hôpitaux ne cesse d’appeler depuis des mois, mettant en garde contre l’anarchie qui règne dans le secteur.
La rupture du contrat prend effet vendredi 26 décembre, date à partir de laquelle les hôpitaux refuseront, en principe, les patients qui veulent se faire soigner aux frais de la Sécurité sociale. Pratiquement, toutefois, les hôpitaux se considèrent tenus d’accepter les cas d’urgence, et en particulier les opérations d’accouchement. Une chose est sûre : les Libanais se seraient facilement dispensés de ces tracas supplémentaires.
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