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Faits divers Femmes battues : suicide d’une Sri Lankaise
le 18 décembre 2003 à 00h00
La défense des femmes battues s’organise petit à petit dans le monde depuis quelques années. Le phénomène reste cependant très ample, notamment dans les pays en voie de développement. Ainsi, le premier juge d’instruction du Mont-Liban, Joseph Kazzi, a dû requérir vingt ans de travaux forcés à l’encontre d’un Sri Lankais, Tilak Amaraduma, qui a causé le suicide de sa compagne, Siriani. Le drame s’est produit à la rue Daccache, Haret Hreyk. Tilak (28 ans) gérait, au septième étage d’un immeuble de rapport, un appartement qui servait de plaque tournante, de pension provisoire, à nombre de ses compatriotes. Il s’était mis en ménage avec l’une de ses locatrices de passage, Siriani. Atteint de vérole, son caractère s’en était assombri. Pour un oui ou un non, il frappait la malheureuse jeune femme. Un matin, il l’a battue devant témoins avec un socle de ventilateur. Elle s’était réfugiée dans une chambre. Il y est entré après elle, mais ne l’a pas trouvée : elle s’était précipitée de la fenêtre. Soit pour échapper à son tortionnaire, soit pour mettre fin à l’enfer qu’elle vivait.
La défense des femmes battues s’organise petit à petit dans le monde depuis quelques années. Le phénomène reste cependant très ample, notamment dans les pays en voie de développement. Ainsi, le premier juge d’instruction du Mont-Liban, Joseph Kazzi, a dû requérir vingt ans de travaux forcés à l’encontre d’un Sri Lankais, Tilak Amaraduma, qui a causé le suicide de sa...
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