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Justice : une déesse à relooker



Par définition même, aucune justice humaine n’est parfaite. Ce qui ne veut pas dire qu’elle se trompe à tous les coups. Mais, pour que les statistiques jouent en sa faveur, il lui faut s’entourer d’un maximum de boucliers antierreurs, d’antidérapants certifiés. Se fonder sur une bonne enquête, sur des informations bien vérifiées et recoupées. Et surtout, sur une procédure approchant, autant que faire se peut, de l’objectivité. Ou, plus exactement, de la raison étayée par le concret
À cet égard, le concept latin de l’intime conviction, qui se double et s’aggrave du fait que l’on s’en remet à des magistrats plutôt qu’à un jury, est une pure hérésie. D’autant que, contrairement au système anglo-saxon, ni la défense ni la partie civile n’ont un droit véritable d’investigation en propre.
À l’heure où chez nous les législateurs planchent sur la réforme du code, il serait bon de revoir le fond autant que la forme. Pour réduire le taux de jugements à l’emporte-pièce.

J.I.
Par définition même, aucune justice humaine n’est parfaite. Ce qui ne veut pas dire qu’elle se trompe à tous les coups. Mais, pour que les statistiques jouent en sa faveur, il lui faut s’entourer d’un maximum de boucliers antierreurs, d’antidérapants certifiés. Se fonder sur une bonne enquête, sur des informations bien vérifiées et recoupées. Et surtout, sur une...