Il a fallu l’arrivée d’une délégation spéciale du CIP irakien, dotée des pleins pouvoirs, pour que trois cents détenus irakiens, accusés pour la plupart d’entrée clandestine au Liban, puissent être rapatriés. Après plusieurs réunions avec les responsables de la Sûreté générale et avec les détenus eux-mêmes, l’accord a été conclu : les réfugiés seront emmenés aux frais des autorités libanaises jusqu’à la frontière syro-irakienne. Mais alors que les détenus s’apprêtaient à monter dans les sept bus, pour prendre le chemin de la liberté, des informations en provenance de l’ambassade des États-Unis faisaient état d’une interdiction d’entrer en Irak. Contacts tous azimuts, démarches de dernière heure avec les autorités irakiennes et l’ambassade américaine à Beyrouth... Puis ce fut le grand départ.
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de Scarlett HADDAD
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Il a fallu l’arrivée d’une délégation spéciale du CIP irakien, dotée des pleins pouvoirs, pour que trois cents détenus irakiens, accusés pour la plupart d’entrée clandestine au Liban, puissent être rapatriés. Après plusieurs réunions avec les responsables de la Sûreté générale et avec les détenus eux-mêmes, l’accord a été conclu : les réfugiés seront...
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