Mehdi Hajj Hassan, né en 1966, a participé, au milieu des années 1980, à une tentative « de détournement d’avion afin d’obtenir la libération de l’imam Moussa Sadr », disparu lors d’un voyage en Libye en 1978, a indiqué l’une de ces sources, sans plus de précision.
Selon des sources sécuritaires, Hassan est un ancien membre du mouvement Amal, fondé par Moussa Sadr.
Appréhendé vendredi, il est le troisième suspect dans l’affaire de l’attentat manqué contre l’ambassade des États-Unis. Deux hommes, un Libanais et un Palestinien, avaient été arrêtés mercredi à l’entrée de l’ambassade alors qu’ils tentaient d’y introduire une charge explosive.
Hassan avait reconnu être le « commanditaire » de l’opération et avoir agi à « titre personnel ». Lors de son interrogatoire, il avait aussi indiqué qu’il avait monté lui-même cette opération par hostilité à la politique américaine.
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