La librairie el-Bourj (imm. el-Bourj– communément appelé imm. an-Nahar–, place des Martyrs) a ouvert ses portes hier soir. Cet espace où le livre est roi est la concrétisation d’un vieux rêve de Chadia Tuéni. Passionnée de lecture, l’épouse de Ghassan Tuéni veut faire des lieux «un endroit où le livre bouge». Pour cela, elle a réuni autour d’elle une équipe de spécialistes dirigée par Michel Choueiri et formée au vrai métier de libraire-bibliothécaire. Lequel comprend de nos jours des spécialisations diverses, comme l’animation jeunesse ou le conseil personnalisé aux clients...
El-Bourj, outre ses présentoirs bien achalandés en ouvrages trilingues de qualité, aura donc pour vocation de faire de l’écrit le pivot de diverses animations culturelles : interventions et rencontres d’auteurs (libanais et étrangers), de dessinateurs, de graphistes, de conteurs, etc.
Le programme établi pour la semaine d’ouverture est un exemple du genre. Cet après-midi, comme tous les samedis, une animation pour enfants est prévue. De 16h à 17h30, le coin jeunesse de la librairie accueillera les 7 à 12 ans pour une séance de contes intitulée « Écoute, une histoire... »
Demain, dimanche 14 décembre, à 17h30, Rafic Ali Ahmad racontera, aux grands et petits, l’histoire du Bourj. Lundi 15, à 18h30, une causerie avec Samir Kassir (auteur de L ’Histoire de Beyrouth) abordera le thème « Beyrouth des Renaissances». Mercredi 17, à 18h, Zaven Kouyoumjian signera son livre Lebanon Shot Twice (éd. Dar An-Nahar).
Cadre serein
Dès l’enseigne, dessinée par le calligraphe Samir Sayegh, le ton est donné: qualité, équilibre et harmonie. Et cela tant au niveau du fonds d’ouvrages que de l’aménagement des lieux (signé Joumana Youssevitch), divisés en espaces aérés, et où tout a été prévu pour le bien-être du client, comme par exemple des accès spéciaux pour les personnes en chaises roulantes.
Si l’accent est mis ici sur les livres qui ont une certaine profondeur, les ouvrages plus légers, de divertissement, de poche, ou encore les best-sellers, ne sont pas oubliés.
Parmi la sélection de titres intéressants, on peut signaler : plusieurs ouvrages sur Cocteau (à qui la France rend hommage tout au long de cette année) ; une traduction arabe, chez Dar al-Adab, du livre d’Édouard Saïd, Israël, l’Irak, les États-Unis ; Beyrouth, madinat al-aalam de Rabih Jaber (éd. Dar al-Adab) ; Bush in Babylon, du politologue Tarek Ali (éd. Verso); une série anglaise d’ouvrages de voyage et de décoration, Style City, et une large collection de livres d’art, dont les éditions FMR (Franco Maria Ricci) qui présentent aussi bien des ouvrages consacrés aux grands noms du design, de la mode, du style (Armani, Valentino, Bugatti) qu’aux différents musées d’Europe.
Le philosophe de pierre
Déployés sur une superficie de 187m2 et sur deux étages, les ouvrages divers (beaux livres, romans, sciences humaines, bédés et livres d’enfants) occupent, sans surcharges, les rayonnages, bacs et présentoirs en bois blond.
Au rez-de-chaussée, la vitrine met en scène les axes forts de l’inauguration: un ouvrage intitulé al-Bourj (éd. an-Nahar), le beau livre de photos anciennes, Un monde en transition, qui est vendu exclusivement dans cette librairie, et de belles Bibles, pour marquer la période des fêtes, dont un magnifique Évangile arménien du XIIIe siècle, à la riche reliure, réédité (en fac-similé) par le catholicossat arménien. Le tout disposé sous le regard impassible d’un philosophe en pierre, vieux de quelques millénaires. « Une pièce trouvée sur les lieux mêmes lors des fouilles archéologiques», indique Mme Tuéni.
Au premier étage, même décoration et même ambiance sereine, accentuée par la table de consultation – accompagnée de fauteuils Louis Ghost signés Starck – installée face à la large baie vitrée pour permettre aux clients de feuilleter calmement les ouvrages qui les intéressent avant de faire leur choix.
La librairie el-Bourj : un cadre chic et intemporel où le beau livre trouve sa place naturellement. Et les vrais lecteurs leur bonheur.
Zéna ZALZAL
* La librairie est ouverte de 9h à 21h et les dimanches tout le long du mois de décembre.
El-Bourj, outre ses présentoirs bien achalandés en ouvrages trilingues de qualité, aura donc pour vocation de faire de l’écrit le pivot de diverses animations culturelles : interventions et rencontres d’auteurs (libanais et étrangers), de dessinateurs, de graphistes, de conteurs, etc.
Le programme établi pour la semaine d’ouverture est un exemple du genre. Cet après-midi, comme tous les samedis, une animation pour enfants est prévue. De 16h à 17h30, le coin jeunesse de la librairie accueillera les 7 à 12 ans pour une séance de contes intitulée « Écoute, une histoire... »
Demain, dimanche 14 décembre, à 17h30, Rafic Ali Ahmad racontera, aux grands et petits, l’histoire du Bourj. Lundi 15, à 18h30, une causerie avec Samir Kassir (auteur de L ’Histoire de Beyrouth) abordera le thème « Beyrouth des Renaissances». Mercredi 17, à 18h, Zaven Kouyoumjian signera son livre Lebanon Shot Twice (éd. Dar An-Nahar).
Cadre serein
Dès l’enseigne, dessinée par le calligraphe Samir Sayegh, le ton est donné: qualité, équilibre et harmonie. Et cela tant au niveau du fonds d’ouvrages que de l’aménagement des lieux (signé Joumana Youssevitch), divisés en espaces aérés, et où tout a été prévu pour le bien-être du client, comme par exemple des accès spéciaux pour les personnes en chaises roulantes.
Si l’accent est mis ici sur les livres qui ont une certaine profondeur, les ouvrages plus légers, de divertissement, de poche, ou encore les best-sellers, ne sont pas oubliés.
Parmi la sélection de titres intéressants, on peut signaler : plusieurs ouvrages sur Cocteau (à qui la France rend hommage tout au long de cette année) ; une traduction arabe, chez Dar al-Adab, du livre d’Édouard Saïd, Israël, l’Irak, les États-Unis ; Beyrouth, madinat al-aalam de Rabih Jaber (éd. Dar al-Adab) ; Bush in Babylon, du politologue Tarek Ali (éd. Verso); une série anglaise d’ouvrages de voyage et de décoration, Style City, et une large collection de livres d’art, dont les éditions FMR (Franco Maria Ricci) qui présentent aussi bien des ouvrages consacrés aux grands noms du design, de la mode, du style (Armani, Valentino, Bugatti) qu’aux différents musées d’Europe.
Le philosophe de pierre
Déployés sur une superficie de 187m2 et sur deux étages, les ouvrages divers (beaux livres, romans, sciences humaines, bédés et livres d’enfants) occupent, sans surcharges, les rayonnages, bacs et présentoirs en bois blond.
Au rez-de-chaussée, la vitrine met en scène les axes forts de l’inauguration: un ouvrage intitulé al-Bourj (éd. an-Nahar), le beau livre de photos anciennes, Un monde en transition, qui est vendu exclusivement dans cette librairie, et de belles Bibles, pour marquer la période des fêtes, dont un magnifique Évangile arménien du XIIIe siècle, à la riche reliure, réédité (en fac-similé) par le catholicossat arménien. Le tout disposé sous le regard impassible d’un philosophe en pierre, vieux de quelques millénaires. « Une pièce trouvée sur les lieux mêmes lors des fouilles archéologiques», indique Mme Tuéni.
Au premier étage, même décoration et même ambiance sereine, accentuée par la table de consultation – accompagnée de fauteuils Louis Ghost signés Starck – installée face à la large baie vitrée pour permettre aux clients de feuilleter calmement les ouvrages qui les intéressent avant de faire leur choix.
La librairie el-Bourj : un cadre chic et intemporel où le beau livre trouve sa place naturellement. Et les vrais lecteurs leur bonheur.
Zéna ZALZAL
* La librairie est ouverte de 9h à 21h et les dimanches tout le long du mois de décembre.
La librairie el-Bourj (imm. el-Bourj– communément appelé imm. an-Nahar–, place des Martyrs) a ouvert ses portes hier soir. Cet espace où le livre est roi est la concrétisation d’un vieux rêve de Chadia Tuéni. Passionnée de lecture, l’épouse de Ghassan Tuéni veut faire des lieux «un endroit où le livre bouge». Pour cela, elle a réuni autour d’elle une équipe de...
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Frontière terrestre libano-israélienne : où en sommes-nous ?