En collaboration avec le British Council et le Goethe Institut, Zico House présente une installation de l’Allemande Anna Fasshauer et de l’Anglais Dean Simpson intitulée « Derealising Beirut ». Jusqu’au 16 décembre. De 17h à 21h. C’est leur idée de Beyrouth. Une vision un peu spéciale, certes, mais très intéressante et plutôt bien fignolée, du point de vue esthétique.
Dean Simpson construit son œuvre à partir d’images et de matériaux inhérents à la ville. Deux photos similaires exposées côte à côte. L’une est intacte et l’autre a été victime de multiples retouches, de collages de petits bouts de papiers, de coloriages... Cherchez l’erreur.
Ces petites réparations, comme il les appelle, reflètent une sensibilité et un besoin de retoucher les imperfections de la vie en projetant le moi intérieur vers le monde extérieur. Le tout emballé d’une pointe d’humour, qui allège un peu le poids quelque peu lourd du thème général. Des hauts lieux de Beyrouth, des bâtiments-phares (comme la maison jaune de Sodeco) se trouvent ainsi revisités par l’imagination vagabonde de l’artiste british.
Anna Fasshauer met le phare de Manara sous les feux de la rampe à travers une installation vidéo. L’artiste a reconstruit la tour à l’envers, utilisant des matériaux comme le bois et le carton. Le message est clair pour ceux qui savent que le phare se trouve, plus que jamais, en péril. Le travail de Fasshauer est basé sur les concepts psychologiques de la déréalisation et de la dépersonnalisation. Alors que la déréalisation se traduit dans un sentiment de non-réalité du monde, la dépersonnalisation est l’expérience de ne plus être soi-même, en tant que personne physique et personnalité psychique. Trop philosophique ? L’idée, peut-être. Mais le résultat, lui, vaut le détour.
M.G.H.
Dean Simpson construit son œuvre à partir d’images et de matériaux inhérents à la ville. Deux photos similaires exposées côte à côte. L’une est intacte et l’autre a été victime de multiples retouches, de collages de petits bouts de papiers, de coloriages... Cherchez l’erreur.
Ces petites réparations, comme il les appelle, reflètent une sensibilité et un besoin de retoucher les imperfections de la vie en projetant le moi intérieur vers le monde extérieur. Le tout emballé d’une pointe d’humour, qui allège un peu le poids quelque peu lourd du thème général. Des hauts lieux de Beyrouth, des bâtiments-phares (comme la maison jaune de Sodeco) se trouvent ainsi revisités par l’imagination vagabonde de l’artiste british.
Anna Fasshauer met le phare de Manara sous les feux de la rampe à travers une installation vidéo. L’artiste a reconstruit la tour à l’envers, utilisant des matériaux comme le bois et le carton. Le message est clair pour ceux qui savent que le phare se trouve, plus que jamais, en péril. Le travail de Fasshauer est basé sur les concepts psychologiques de la déréalisation et de la dépersonnalisation. Alors que la déréalisation se traduit dans un sentiment de non-réalité du monde, la dépersonnalisation est l’expérience de ne plus être soi-même, en tant que personne physique et personnalité psychique. Trop philosophique ? L’idée, peut-être. Mais le résultat, lui, vaut le détour.
M.G.H.
En collaboration avec le British Council et le Goethe Institut, Zico House présente une installation de l’Allemande Anna Fasshauer et de l’Anglais Dean Simpson intitulée « Derealising Beirut ». Jusqu’au 16 décembre. De 17h à 21h. C’est leur idée de Beyrouth. Une vision un peu spéciale, certes, mais très intéressante et plutôt bien fignolée, du point de vue...
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