La députée Nayla Moawad a participé hier à une causerie avec les étudiants de l’université de Balamand sur le thème : « L’alliance entre les jeunes et la femme, nouvelle force pour le changement ». La causerie a été organisée par le club des jeunes filles de l’université. Prenant la parole au nom du club, Chrystel Fadel a présenté le thème du débat, qui a été dirigé par Rima Najjar. Mme Moawad a mis en exergue le rôle des jeunes et de la femme comme facteurs de changement et de développement, à condition qu’ils aient une certaine culture politique. Évoquant la faiblesse de l’indice de développement humain dans les pays arabes, la députée a estimé que la résignation au fait accompli et la soumission à la loi du silence ne font qu’aggraver les choses, dans le sens où elles donnent l’impression que les citoyens sont satisfaits de la situation, ce qui n’est pas le cas. Elle a ensuite estimé qu’il était interdit, au Liban, de discuter de la question du droit de vote à l’âge de 18 ans, critiquant le caractère obligatoire du service du drapeau chez les jeunes « sous prétexte qu’ils sont devenus assez matures ». D’où un paradoxe affligeant, à ses yeux : comment les jeunes peuvent-ils être, selon l’opinion officielle, assez matures pour faire leur service militaire à 18 ans, et pas assez pour pratiquer leur droit de vote. Mme Moawad a enfin mis l’accent sur la nécessité pour les jeunes d’exercer leur droit à demander des comptes et à sanctionner, sans lequel aucun développement de la vie politique n’est possible dans le pays.
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Nayla Moawad critique le service militaire obligatoire
le 09 décembre 2003 à 00h00
La députée Nayla Moawad a participé hier à une causerie avec les étudiants de l’université de Balamand sur le thème : « L’alliance entre les jeunes et la femme, nouvelle force pour le changement ». La causerie a été organisée par le club des jeunes filles de l’université. Prenant la parole au nom du club, Chrystel Fadel a présenté le thème du débat, qui a été dirigé par Rima Najjar. Mme Moawad a mis en exergue le rôle des jeunes et de la femme comme facteurs de changement et de développement, à condition qu’ils aient une certaine culture politique. Évoquant la faiblesse de l’indice de développement humain dans les pays arabes, la députée a estimé que la résignation au fait accompli et la soumission à la loi du silence ne font qu’aggraver les choses, dans le sens où elles donnent l’impression que les citoyens sont satisfaits de la situation, ce qui n’est pas le cas. Elle a ensuite estimé qu’il était interdit, au Liban, de discuter de la question du droit de vote à l’âge de 18 ans, critiquant le caractère obligatoire du service du drapeau chez les jeunes « sous prétexte qu’ils sont devenus assez matures ». D’où un paradoxe affligeant, à ses yeux : comment les jeunes peuvent-ils être, selon l’opinion officielle, assez matures pour faire leur service militaire à 18 ans, et pas assez pour pratiquer leur droit de vote. Mme Moawad a enfin mis l’accent sur la nécessité pour les jeunes d’exercer leur droit à demander des comptes et à sanctionner, sans lequel aucun développement de la vie politique n’est possible dans le pays.
La députée Nayla Moawad a participé hier à une causerie avec les étudiants de l’université de Balamand sur le thème : « L’alliance entre les jeunes et la femme, nouvelle force pour le changement ». La causerie a été organisée par le club des jeunes filles de l’université. Prenant la parole au nom du club, Chrystel Fadel a présenté le thème du débat, qui a été...
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