L’Université américaine de Beyrouth a célébré hier la journée des fondateurs qui coïncide avec le 137e anniversaire de la fondation de l’AUB, le 3 décembre 1866.
Une cérémonie a eu lieu pour la circonstance dans l’Assembly Hall de l’université, à laquelle ont assisté les étudiants, les professeurs et le personnel administratif de l’AUB, ainsi qu’un certain nombre de personnalités politiques et diplomatiques, parmi elles : les députés Nayla Moawad, Nassib Lahoud et Bahia Hariri, et M. Ghassan Tuéni.
Le président de l’université, John Waterbury, a indiqué qu’un sujet de dissertation avait été donné à cette occasion sur le thème de « la tolérance et du respect des autres », une valeur que l’AUB a toujours prônée depuis sa fondation.
C’est Zahrat Hankir qui a gagné le concours auquel ont participé 22 étudiants. Elle a été invitée à la tribune pour donner lecture de sa composition qui se termine notamment par la conclusion suivante : « Un progrès n’est possible que si nous acceptons les autres opinions, et les personnes différentes de nous ». Mlle Hankir a en outre affirmé que l’université lui a appris que « la tolérance est la clé du respect ».
M. Waterbury a ensuite demandé à l’ancien ambassadeur auprès de la Ligue arabe, Clovis Maksoud, de prendre la parole et de s’exprimer sur le même thème de la tolérance et du respect. M. Maksoud a souligné la nécessité pour les sociétés arabes de « s’ouvrir », la connaissance étant selon lui le corollaire de la tolérance.
Il a rappelé d’autre part que les Américains se sont souvent demandés après le 11 septembre : « Pourquoi les Arabes et les musulmans nous haïssent? » M. Maksoud a déclaré à ce sujet : « Les Arabes ne haïssent personne ; ils sont simplement en colère. Et leur colère est en fait un appel au dialogue avec les personnes dotées d’une conscience aux États-Unis et en Occident. » L’ancien ambassadeur a toutefois condamné les actes terroristes, et plus précisément le dernier attentat contre une synagogue à Istanbul. Il a mis en garde contre les ripostes à la violence par la violence.
Concernant la situation au Liban, M. Maksoud a enfin déclaré : « Nous devons œuvrer en faveur de la réconciliation et éviter les compromis dans ce domaine car la réconciliation renforce l’unité nationale. »
Une cérémonie a eu lieu pour la circonstance dans l’Assembly Hall de l’université, à laquelle ont assisté les étudiants, les professeurs et le personnel administratif de l’AUB, ainsi qu’un certain nombre de personnalités politiques et diplomatiques, parmi elles : les députés Nayla Moawad, Nassib Lahoud et Bahia Hariri, et M. Ghassan Tuéni.
Le président de l’université, John Waterbury, a indiqué qu’un sujet de dissertation avait été donné à cette occasion sur le thème de « la tolérance et du respect des autres », une valeur que l’AUB a toujours prônée depuis sa fondation.
C’est Zahrat Hankir qui a gagné le concours auquel ont participé 22 étudiants. Elle a été invitée à la tribune pour donner lecture de sa composition qui se termine notamment par la conclusion suivante : « Un progrès n’est possible que si nous acceptons les autres opinions, et les personnes différentes de nous ». Mlle Hankir a en outre affirmé que l’université lui a appris que « la tolérance est la clé du respect ».
M. Waterbury a ensuite demandé à l’ancien ambassadeur auprès de la Ligue arabe, Clovis Maksoud, de prendre la parole et de s’exprimer sur le même thème de la tolérance et du respect. M. Maksoud a souligné la nécessité pour les sociétés arabes de « s’ouvrir », la connaissance étant selon lui le corollaire de la tolérance.
Il a rappelé d’autre part que les Américains se sont souvent demandés après le 11 septembre : « Pourquoi les Arabes et les musulmans nous haïssent? » M. Maksoud a déclaré à ce sujet : « Les Arabes ne haïssent personne ; ils sont simplement en colère. Et leur colère est en fait un appel au dialogue avec les personnes dotées d’une conscience aux États-Unis et en Occident. » L’ancien ambassadeur a toutefois condamné les actes terroristes, et plus précisément le dernier attentat contre une synagogue à Istanbul. Il a mis en garde contre les ripostes à la violence par la violence.
Concernant la situation au Liban, M. Maksoud a enfin déclaré : « Nous devons œuvrer en faveur de la réconciliation et éviter les compromis dans ce domaine car la réconciliation renforce l’unité nationale. »
L’Université américaine de Beyrouth a célébré hier la journée des fondateurs qui coïncide avec le 137e anniversaire de la fondation de l’AUB, le 3 décembre 1866.Une cérémonie a eu lieu pour la circonstance dans l’Assembly Hall de l’université, à laquelle ont assisté les étudiants, les professeurs et le personnel administratif de l’AUB, ainsi qu’un certain...
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