ministres Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo, estimant que ce « type d’accords vise, sous prétexte de la paix, à pousser les Palestiniens à accepter des concessions stratégiques ». Cheikh Fadlallah, qui s’exprimait dans le cadre de sa conférence hebdomadaire, a souligné qu’il est notamment demandé aux Palestiniens de « céder sur ce qui constitue le fondement stratégique de la politique palestinienne, à savoir le droit au retour » des réfugiés sur leur sol. L’uléma s’est en outre montré sceptique quant aux intentions des dirigeants travaillistes israéliens à l’origine de cette initiative de paix. « Nous ne croyons pas que ce que l’on appelle la gauche israélienne a décidé d’abandonner la guerre pour prendre le chemin de la paix », a-t-il dit.
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Fadlallah critique l’accord de Genève
le 04 décembre 2003 à 00h00
ministres Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo, estimant que ce « type d’accords vise, sous prétexte de la paix, à pousser les Palestiniens à accepter des concessions stratégiques ». Cheikh Fadlallah, qui s’exprimait dans le cadre de sa conférence hebdomadaire, a souligné qu’il est notamment demandé aux Palestiniens de « céder sur ce qui constitue le fondement stratégique de la politique palestinienne, à savoir le droit au retour » des réfugiés sur leur sol. L’uléma s’est en outre montré sceptique quant aux intentions des dirigeants travaillistes israéliens à l’origine de cette initiative de paix. « Nous ne croyons pas que ce que l’on appelle la gauche israélienne a décidé d’abandonner la guerre pour prendre le chemin de la paix », a-t-il dit.
L’uléma chiite Mohammed Hussein Fadlallah a critiqué hier l’Initiative de paix israélo-palestinienne de Genève, lancée par les deux anciensministres Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo, estimant que ce « type d’accords vise, sous prétexte de la paix, à pousser les Palestiniens à accepter des concessions stratégiques ». Cheikh Fadlallah, qui s’exprimait dans le cadre de...
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