Inflexibles, les professeurs à plein-temps de l’Université libanaise ont décidé de poursuivre leur grève ouverte, à l’appui de revendications financières, certes, mais surtout à la recherche d’une autonomie sans laquelle l’UL est condamnée à végéter dans la médiocrité et le clientélisme, étrangère à sa haute mission d’être le creuset où se forge une culture et une identité nationales. Entamée le 17 novembre, la grève a été appuyée hier par des étudiants, qui ont manifesté sur les marches du Musée national, aux côtés des professeurs, durant la réunion du Conseil des ministres. Celui-ci a accordé aux professeurs quelques-unes de leurs demandes, notamment les 2,3 milliards de la mutuelle. Mais se limiter à ces avantages financiers, aux yeux des professeurs, serait trahir leur mouvement. « En refusant l’autonomie de l’UL, le gouvernement se moque de nous », clament les professeurs.
PAGE 2, l’éclairage
de Fady NOUN
Inflexibles, les professeurs à plein-temps de l’Université libanaise ont décidé de poursuivre leur grève ouverte, à l’appui de revendications financières, certes, mais surtout à la recherche d’une autonomie sans laquelle l’UL est condamnée à végéter dans la médiocrité et le clientélisme, étrangère à sa haute mission d’être le creuset où se forge une...
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