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Prison ferme et forte amende requises contre les cadres d’une agence de presse

Le régime s’y était engagé lors de son avènement : jamais de poursuites contre la presse. De fait, ce n’est pas la présidence, mais le ministère de la Défense qui a porté plainte contre l’agence locale de presse al-Doualia, en la personne de son rédacteur en chef-proprio, Hassan Srour, et de son ancien directeur responsable, Mahmoud Hajoula, en charge au moment des faits. Lesquels se résument comme suit : en date du 19 avril 2002, Srour publie une nouvelle dans laquelle il soutient que d’anciens officiers avaient touché des pots-de-vin pour certains projets. Ajoutant qu’il en avait informé le président de la République, à l’époque où il était à la tête de l’armée. Et qu’au lieu des poursuites promises, les intéressés, après leur mise à la retraite, avaient eu accès à des positions importantes. Ces données sont considérées, après enquête, comme mensongères et diffamatoires par le premier juge d’instruction de Beyrouth, Hatem Madi. Qui requiert en conséquence contre les deux inculpés de deux mois à deux ans de prison ferme, et/ou une amende de 50 à 150 millions de livres libanaises, à la discrétion du tribunal de presse.
Parallèlement, le juge Madi doit instruire le 22 décembre la plainte portée contre le directeur responsable du journal al-Liwa et l’auteur de l’article incriminé, considéré comme diffamatoire à l’égard de la présidence de la République.
Le régime s’y était engagé lors de son avènement : jamais de poursuites contre la presse. De fait, ce n’est pas la présidence, mais le ministère de la Défense qui a porté plainte contre l’agence locale de presse al-Doualia, en la personne de son rédacteur en chef-proprio, Hassan Srour, et de son ancien directeur responsable, Mahmoud Hajoula, en charge au moment des...