Justice Le trop-plein de dossiers au centre d’échanges avec de hauts magistrats français

Mêmes causes, mêmes effets. La justice libanaise s’inspirant des procédures françaises suit un même cheminement ; et se trouve confrontée à de mêmes problèmes. Dont l’embouteillage des dossiers, le trop-plein de rôles comme on dit dans les tribunaux. C’est ce point précis qui a fait l’objet hier d’échanges avec une délégation de trois magistrats de la Cour de cassation française (deux présidents de Chambre et un conseiller en documentation informatique). Les visiteurs français, au Liban pour quatre jours, ont conféré, dans le bureau du premier président Tanios Khoury, avec nombre de leurs collègues libanais. Puis ils ont rencontré, en présence de Khoury, le président de l’Inspection judiciaire, Tarek Ziadé, entouré des cadres de ce département qui a planché sur le problème traité. Les juges français ont été ensuite reçus par le ministre de la Justice, Bahige Tabbarah, pour un tour d’horizon plus général des questions concernant les Cours de cassation. Ainsi que pour un examen des points nécessitant l’élaboration, par le département de la Justice, de projets de législation, comme l’a expliqué le président Khoury.