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Liban-UE - Obeid s’est entretenu avec ses homologues luxembourgeoise et espagnole Contacts politiques intensifs avant l’ouverture de la conférence euro-méditerranéenne

NAPLES, de notre envoyé spécial Khalil FLEYHANE

Les contacts entre les ministres des Affaires étrangères des pays participant à la 6e conférence euro-méditerranéenne, qui doit consolider le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, se sont intensifiés avant la cérémonie d’ouverture, qui s’est ouverte hier soir à Naples. À l’ordre du jour des discussions : rien que des sujets politiques en liaison avec la situation au Proche-Orient, surtout que les hauts fonctionnaires des pays représentés se sont contentés, durant leur réunion la veille, de discuter de questions techniques, à caractère économique, social et humanitaire.Parallèlement, le chef de la diplomatie, Jean Obeid, devait examiner avec son homologue luxembourgeoise les perspectives de paix dans la région, ainsi que l’ordre du jour de la réunion. Il devait aussi réaffirmer les positions du Liban sur ce qui se passe en Irak et dans les territoires palestiniens, le dossier des réfugiés palestiniens et le droit du Liban à recouvrer sa souveraineté, dans une intervention qu’il a faite au cours d’une réunion-dîner informelle des ministres des Affaires étrangères.
Pour M. Obeid, il s’agissait de barrer la route devant toute offensive diplomatique israélienne en direction des Européens.

Brouillage
Dès le départ, ces derniers ne cachaient pas leur crainte que le ministre israélien Silvan Shalom ne tente de pêcher en eau trouble. En exploitant, par exemple, le sondage européen anti-israélien qui a fait tant de bruit. Ou en soulevant la question du Hezbollah. Jean Obeid avait donc préparé, en riposte, un argumentaire mettant l’accent sur les menaces, voire sur les agressions israéliennes dirigées contre la Syrie aussi bien que contre le Liban. M. Obeid a participé activement aux concertations autour du sommaire européen, qui ont débuté dans le palace même où il est descendu, le Santa-Lucia. Il a donc marqué de ses interventions, hier mardi, l’unique séance de travail de la journée (90 minutes). Cependant, est-il besoin de le souligner, le manque d’unité dans les rangs arabes s’est fait nettement sentir d’entrée de jeu. Cette dislocation politique affaiblit naturellement les positions du camp arabe, en tant qu’ensemble. Les divisions sont apparues, entre autres, autour du document dit de Genève ou encore de la « feuille de route » du quartette. Les points de vue arabes étaient également divergents au sujet de l’opportunité d’une nouvelle conférence mondiale de paix. Pour compenser quelque peu cette disparité de leurs rangs, les Arabes adoptent des attitudes sensiblement identiques pour ce qui est de la dissociation du terrorisme et de la résistance ; ou encore, grosso modo, par rapport à l’Irak et à la nécessité de laisser ce pays s’autogouverner. Obeid pour sa part plaide, comme prévu, en faveur d’un traité global régional, équitable. Ainsi que pour, répétons-le, la consécration du droit de retour. Il devait rencontrer lundi en soirée son homologue espagnole, Ana Palace. Il a souligné à cette occasion que le dialogue est la clef de voûte de la conférence, en mettant l’accent sur le rôle européen qui s’élargit hors des limites du Vieux Continent. En influant de la sorte sur la ligne des autres puissances, dont les USA. Obeid a de même relevé une inversion des tendances en Europe, en défaveur d’Israël.
NAPLES, de notre envoyé spécial Khalil FLEYHANELes contacts entre les ministres des Affaires étrangères des pays participant à la 6e conférence euro-méditerranéenne, qui doit consolider le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée, se sont intensifiés avant la cérémonie d’ouverture, qui s’est ouverte hier soir à Naples. À l’ordre du jour des discussions :...