M. Azar a tenu ces propos au cours de la table ronde organisée hier place de l’Étoile, à l’invitation de la commission qu’il préside, du Pnud et du Parlement belge, représenté par un groupe de députés et portant sur « les mécanismes d’élaboration, d’approbation et de contrôle d’application des budgets ». Étaient également présents au séminaire les présidents des commissions des lois et des comptes au Parlement syrien, l’ambassadrice de Belgique Françoise Gustin, le coordinateur résident des Nations unies Yves de San, le directeur général du ministère des Finances Alain Bifani, le directeur du département du budget au ministère Élias Charbel, le président de la Cour des comptes Rachid Hoteit, l’inspecteur financier général Malek Halal, le président de l’Association des banques Joseph Tarabay et plusieurs experts financiers.
M. Azar, qui représentait le président de la Chambre, a aussi souligné dans son allocution que ce séminaire vient à point nommé, parce que le Liban « a besoin d’une redéfinition des concepts généraux sur lesquels les budgets sont fondés ». Pour lui, le pays a également besoin de trois autres éléments : « redéfinir la fonction des budgets dans l’économie et le social, réorienter l’intervention de l’État dans le domaine économique afin de pouvoir traiter les déséquilibres macroéconomiques et centraliser le contrôle dans le cadre de la bonne gouvernance afin de parvenir à demander des comptes » au gouvernement.
C’est après avoir exposé la fonction des budgets dans la vie économique de tout pays que le député du Liban-Sud a mis l’accent sur la nécessité d’un contrôle parlementaire de l’application de la loi de finances, « au moment où l’on constate un intérêt accru pour ce genre de contrôle, au Liban et dans le monde, par souci d’une bonne gouvernance ».
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