En présentant son budget pour 2004, le ministre des Finances a insisté sur le fait qu’il ne touchait pas aux dépenses « sociales », tandis que députés et politiciens surenchérissaient sur la nécessité de préserver lesdites dépenses. Au-delà des slogans, toutefois, force est de constater l’inefficacité et la désorganisation de l’État en la matière. Résultat : le coût que la société libanaise paie pour les services sociaux, comme l’éducation et la santé, deux exemples cités par l’économiste Kamal Hamdan, est beaucoup trop élevé. À eux deux, ces secteurs coûtent plus de quatre milliards de dollars par an. Rapporté au PIB, ce montant est particulièrement élevé, si on compare le Liban aux pays de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Ce coût est essentiellement assumé par les ménages.
PAGE 9
En présentant son budget pour 2004, le ministre des Finances a insisté sur le fait qu’il ne touchait pas aux dépenses « sociales », tandis que députés et politiciens surenchérissaient sur la nécessité de préserver lesdites dépenses. Au-delà des slogans, toutefois, force est de constater l’inefficacité et la désorganisation de l’État en la matière. Résultat : le...
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat