Rechercher
Rechercher

Actualités

7e ART - Avant-première du film de Romuald Sciora à l’Empire Sofil «Les Cendres du Phénix » : un message d’espoir et de pardon(PHOTO)

Vendredi 21 novembre s’est tenue, sous le haut patronage du président Émile Lahoud, l’avant-première des Cendres du Phénix, réalisé par Romuald Sciora en collaboration avec Valérie Vincent. La projection a été précédée d’allocutions du réalisateur, du père Labaky et de Roland Fadel (vice-président de l’ABC).
Le premier a souligné son optimisme concernant l’avenir du pays et a rappelé qu’il s’agit là d’une vision personnelle d’un Occidental : « Un espoir existe, a-t-il dit. Faible lueur dans un océan d’obscurité, mais lueur tout de même ». Le projet est sponsorisé par l’ABC, dont le représentant, M. Fadel, a témoigné de son intérêt pour ce documentaire, et pour l’importance de la promotion d’évènements culturels en général. Selon lui, « le Liban suit la voix du dialogue et des échanges, et c’est cette voix que le réalisateur et le père Labaky veulent communiquer ».
Les Cendres du Phénix, essai cinématographique tourné comme une fiction, ainsi qu’aime à le définir le cinéaste, se découpe en deux parties : « La Paix par le pardon » et le « Dialogue des cultures ».
Ces titres reflètent clairement le ton du récit, à savoir l’espoir. Ce voyage aux pays du Cèdre relate des anecdotes sur la guerre, sur l’histoire, sur la religion et sur la culture au Liban.
Plusieurs témoignages – Jean Piat (comédien), Antoine Sfeir (directeur des Cahiers de l’Orient), Marwan Hamadé (ministre de l’Économie), Jean Lacouture (journaliste français et ancien correspondant de L’Orient au Caire au début des années cinquante), Staffan de Mistura (représentant personnel du secrétaire général de l’Onu au Liban) – ponctuent le film et mettent en exergue une seule et même opinion : le rejet de la formule « le choc des civilisations » (utilisée par Samuel Huntington). Tous préfèrent voir la possibilité d’une cohabitation entre diverses cultures.
Des conversations avec certains orphelins dont s’occupe le père Labaky, on relève un autre message fondamental, lequel est à la base de l’enseignement du religieux : le pardon : « La seule solution pour la paix au Liban, c’est le pardon ; sans quoi nous tombons dans un mistral, celui de la haine. »
Promenade amoureuse à travers un Liban riche en sites et en humanité, magnifique leçon de la vie, Les Cendres du Phénix reflète tout l’optimisme et toute l’élégance que porte son titre.

Dyma DEMIRDJIAN
Vendredi 21 novembre s’est tenue, sous le haut patronage du président Émile Lahoud, l’avant-première des Cendres du Phénix, réalisé par Romuald Sciora en collaboration avec Valérie Vincent. La projection a été précédée d’allocutions du réalisateur, du père Labaky et de Roland Fadel (vice-président de l’ABC). Le premier a souligné son optimisme concernant...