Le premier juge d’instruction militaire, Riad Talih, a requis une peine de travaux forcés à perpétuité contre Mahmoud Abdallah Hassan, l’auteur de la tentative d’attentat dans les locaux du quotidien an-Nahar. L’acte d’accusation, paru vendredi, a rappelé que Hassan avait travaillé en 1996 pour le compte du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) au camp de réfugiés de Aïn el-Héloué. En 1997, il avait servi comme milicien dans les rangs du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) et avait été grièvement blessé au cours d’un raid israélien contre le siège de cette organisation à Loussy, dans la Békaa-Ouest. Soigné dans des hôpitaux libanais et syriens et remis de ses blessures, Hassan est retourné chez ses employeurs qui ont refusé de le reprendre à leur service.
Après avoir obtenu quelque neuf millions de livres libanaises que le Conseil du Sud lui avait versés au titre d’indemnisation pour blessures de guerre, il avait occupé une série de petits emplois, dont celui de chauffeur dans une société de distribution d’eau minérale.
Durant l’une de ses livraisons, il s’était retrouvé à Tallet el-Khayat au moment où se produisait l’explosion qui devait coûter la vie à Jihad Jibril, fils du chef du FPLP, Ahmed Jibril. Une enquête menée par cette organisation devait toutefois l’innocenter de toute participation à cet attentat.
Le premier juge d’instruction militaire, Riad Talih, a requis une peine de travaux forcés à perpétuité contre Mahmoud Abdallah Hassan, l’auteur de la tentative d’attentat dans les locaux du quotidien an-Nahar. L’acte d’accusation, paru vendredi, a rappelé que Hassan avait travaillé en 1996 pour le compte du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) au...
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