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Prisonniers - Les tractations se poursuivent en coulisse Un négociateur israélien en Allemagne pour l’échange avec le Hezbollah

Un négociateur israélien doit se rendre incessamment en Allemagne dans le cadre des tractations sur un échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah qui butent sur le refus israélien de libérer le doyen des détenus libanais.

La radio publique israélienne a indiqué hier que le général de réserve Ilan Biran doit se rendre aujourd’hui lundi en Allemagne. Les autres médias ont parlé d’une visite dans le courant de la semaine, tandis que le ministère de la Défense à Tel-Aviv s’abstenait de tout commentaire.
Le général Biran doit s’entretenir à Berlin avec le chef des services secrets allemand Ernst Uhrlau, un médiateur impliqué depuis plusieurs mois dans des pourparlers avec le Hezbollah.
Ces négociations butent sur la libération du doyen des détenus libanais aux mains d’Israël, Samir Kantar, 41 ans, que le gouvernement israélien refuse de libérer. Alors membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), il avait été condamné à la prison à perpétuité pour avoir tué de sang-froid trois Israéliens en 1979, un civil et sa fillette âgée de 4 ans, ainsi qu’un policier, lors d’une infiltration dans le nord d’Israël.
En échange de trois soldats considérés comme morts et d’Elhanan Tanenbaum, un civil israélien enlevé que le Hezbollah présente comme un agent secret, le cabinet d’Ariel Sharon s’est engagé le 10 novembre à libérer quelque 400 détenus palestiniens et plusieurs dizaines de détenus du Liban, de Syrie, du Maroc, du Soudan et de Libye.
Le gouvernement israélien a cependant souligné qu’il n’élargirait aucun détenu « ayant les mains souillées de sang juif ».
Parmi les Libanais « libérables », figurent cheikh Abdel-Karim Obeid, un responsable du Hezbollah, et Moustapha Dirani, un chef intégriste, tous deux enlevés au Liban, le premier en 1989 et le second en 1994, pour servir de monnaie d’échange afin d’obtenir des informations sur l’aviateur Ron Arad, dont l’avion a été abattu au Liban-Sud en octobre 1986.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a récemment affiché sa conviction du « retour de tous (les) prisonniers (libanais), y compris Samir Kantar, dans l’honneur et la dignité, sans en être redevable à personne », mais n’a pas pour autant rompu formellement le dialogue sur l’échange de prisonniers.
Le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom, qui s’est longuement entretenu le mois dernier à Berlin avec M. Uhrlau et le chancelier allemand Gerhard Schröder, a émis l’espoir d’un arrangement.
Sans lien officiel avec l’échange de prisonniers concernant le Hezbollah, le cabinet de M. Sharon a approuvé dimanche la libération de dix Jordaniens détenus en Israël, a indiqué la radio publique israélienne. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de gestes envers la Jordanie à l’occasion de la fête du Fitr, la fin du jeûne de ramadan, et touche des détenus non impliqués dans des crimes de sang, a précisé la radio.
Un négociateur israélien doit se rendre incessamment en Allemagne dans le cadre des tractations sur un échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah qui butent sur le refus israélien de libérer le doyen des détenus libanais.La radio publique israélienne a indiqué hier que le général de réserve Ilan Biran doit se rendre aujourd’hui lundi en Allemagne. Les autres...