L’entente chaleureuse entre le chef de l’État, le général Émile Lahoud, et le patriarche maronite, le cardinal Sfeir, lors de leur dernière rencontre vendredi, ne serait pas seulement due à une concordance des points de vue entre les deux hommes. Elle s’expliquerait aussi par les bonnes nouvelles annoncées par le président de la République au prélat maronite, devenu un symbole national : prochain redéploiement syrien vers la Békaa, promesse d’une loi électorale équitable favorisant une meilleure représentativité, possibilité d’améliorer le sort du Dr Samir Geagea... Bref, les autorités syriennes semblent soucieuses de multiplier les signes de bonne volonté à l’égard du patriarche maronite, par le biais du chef de l’État. Est-ce l’ouverture d’une nouvelle page entre elles et les chrétiens, ou une nouvelle attitude, dictée par les pressions que subit actuellement Damas de la part de la communauté internationale ? Ceux qui suivent la politique syrienne au Liban affirment que tous ces signaux sont l’expression d’une nouvelle stratégie, visant à rassurer les chrétiens.
En page 2, l’article
de Scarlett HADDAD
L’entente chaleureuse entre le chef de l’État, le général Émile Lahoud, et le patriarche maronite, le cardinal Sfeir, lors de leur dernière rencontre vendredi, ne serait pas seulement due à une concordance des points de vue entre les deux hommes. Elle s’expliquerait aussi par les bonnes nouvelles annoncées par le président de la République au prélat maronite, devenu un...
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