Âgé de 52 ans, l’ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) en Europe, détenu depuis 1984, reste emprisonné dans le sud de la France jusqu’à l’examen de l’appel.
Abdallah avait été condamné le 28 février 1987 pour sa complicité dans l’assassinat, en 1982 à Paris, de deux diplomates, l’Américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yacov Barsimantov, et de complicité dans une tentative d’assassinat en 1984 du consul américain à Strasbourg, Robert Onan Homme.
Durant les années 1980, une vague d’attentats dans les grands magasins, les transports ou les édifices publics avait ensanglanté la France dans le but d’obtenir sa libération, ainsi que celle de deux autres terroristes, Anis Naccache et Varoujian Garabedjian.
L’intimidation avait failli payer car à son procès, le parquet général de Paris avait requis une peine légère : « La mort dans l’âme, je vous conjure, je vous supplie, je vous demande de ne pas prononcer contre Abdallah une peine supérieure à dix ans de réclusion criminelle », avait dit l’avocat général Pierre Baechlin, soulevant une vague d’indignation dans le pays.
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