Tout en soulignant son attachement au droit du retour consacré par la résolution 194 du Conseil de sécurité, la délégation a plaidé pour « le droit humain » des Palestiniens vivant au Liban, et notamment le droit au logement. Le thème de la présence palestinienne au Liban devait revenir sur le tapis avec la visite à Bkerké de l’ancien chef de l’État, M. Élias Hraoui.
Interrogé par les journalistes, à l’issue de son entretien avec le chef de l’Église maronite, l’ancien président de la République en est venu, de fil en aiguille, à parler de la guerre au Liban qui, selon lui, « était la guerre des autres ».
« Je crois que, envers et contre tout ce qui pourrait se produire, le Liban reste, a dit le président Hraoui. Je l’ai déjà dit, le conflit était en fait la guerre des autres sur notre territoire. Si cette guerre avait été libanaise, les Libanais ne se seraient pas réconciliés. Nous savons qu’après l’accord d’Oslo (1993), Abou Ammar (Arafat, le chef de l’Autorité palestinienne) avait déclaré qu’il parviendra à gouverner la Cisjordanie et Gaza tout comme il avait gouverné le Liban quinze années durant. »
Le patriarche Sfeir devait retenir le président Hraoui à déjeuner. Le chef de l’Église maronite a par ailleurs reçu le nouveau bâtonnier de l’Ordre des avocats, Sélim Osta, le président de l’Ordre des médecins, le Dr Mahmoud Choukair, le ministre d’État Karam Karam et l’ancien député Osman Dana.
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