« Le monde commence à interagir avec nous, en faveur de notre cause. Bientôt, davantage de positions seront prises » pour le rétablissement de la souveraineté libanaise, a poursuivi le général Aoun. Et d’ajouter : « Il est désormais du devoir des Libanais d’accorder plus de sérieux dans leur recherche de solutions à la situation lamentable qu’ils sont en train de vivre, au lieu de prêter attention aux intérêts des autres, au détriment de leur propre intérêt national. »
« Il est demandé aux Libanais de se solidariser pour leur cause, dans le cadre de positions pratiques, fixes et prolongées, avant de se solidariser avec toute autre cause. S’ils ne sont pas d’abord fidèles à leur cause, ils perdront toute crédibilité au plan mondial », a-t-il indiqué.
Le général Aoun s’en est pris, par ailleurs, au discours de la classe politique, qui cherche selon lui à semer la crainte et le doute dans l’esprit des Libanais pour leur faire perdre confiance en eux-mêmes.
« Des figures médiatiques envahissent les chaînes de télévision et propagent des rumeurs et des idées encourageant la trahison et la collaboration. Ils justifient le fait que la Syrie se prévaut du blanc-seing qu’elle a obtenu des États-Unis pour occuper le Liban et insulte tout Libanais qui cherche à refaire de la question libanaise une affaire en elle-même. Il s’agit d’un terrorisme exercé à l’encontre d’un peuple pour l’éloigner des concepts justes qui doivent mener ses choix nationaux et son action », a par ailleurs estimé le général Aoun.
« La justice n’est plus qu’un instrument de répression et de punition aux mains de l’occupant contre tous ceux qui résistent à l’occupation syrienne. Les exemples sont légion : arrestations massives des résistants à l’occupation le 7 août 2001, fermeture de la MTV, annulation d’une députation, créations de dossiers et inventions de crimes, alors que les dossiers des véritables crimes reposent dans les tiroirs du parquet. Quant à l’économie, elle est au fond du gouffre (...) », a ajouté Michel Aoun.
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