Dans son communiqué final, le RDCL considère qu’il est du devoir de chaque ministère ou direction concernée de mettre en place tous les moyens pour protéger l’environnement et la santé du consommateur, notamment au niveau des produits alimentaires. Le comité juge inacceptable l’attitude (adoptée par certains responsables) de se cacher derrière des textes de loi sombres ou de se laver les mains en se rejetant la responsabilité, notamment dans l’affaire des produits laitiers.
Le comité demande à être informé des mesures qui ont été adoptées et des moyens mis en place pour la protection de l’environnement et du citoyen. Il insiste aussi à connaître l’identité du véritable responsable de cette situation, si toutefois les propos des ministres concernant le taux de bactéries des produits laitiers sont confirmés.
Critiquant certains reponsables qui ont soulevé le problème sans avoir proposé de solutions concrètes, le comité de l’environnement et du tourisme dénonce de tels propos qui dénigrent l’industrie libanaise et les produits libanais. « Ces propos nuisent à la réputation du pays et minent le secteur économique », dénonce-t-il. « Il aurait mieux fallu, poursuit le comité du RDCL, prendre des mesures sévères à l’encontre des contrevenants et rassurer les citoyens. L’État aurait ainsi fait son devoir, sans nuire à la production locale. » Et le comité de demander à l’État de prendre immédiatement les mesures adéquates à l’égard des contrevenants, sans perdre son temps dans des détails de paperasserie et de bureaucratie, qui ne font que compliquer les choses.
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