Dans leur communiqué, MM. Lahoud et Ahdab expliquent leur refus de signer les pétitions par le fait que, selon eux, « cette affaire (les poursuites contre MM. Siniora et Barsoumian) a été réactivée pour des considérations purement politiciennes s’inscrivant dans le cadre des tiraillements et des règlements de compte entre les pôles du pouvoir ». « Il ne s’agit nullement d’une manifestation de la volonté de réforme ou de transparence dont le Liban a besoin, affirment MM. Lahoud et Ahdab. En dépit des profondes divergences qui nous opposent à M. Siniora au sujet de sa politique financière, nous ne pouvons que constater que ce qui a été rendu public concernant les faits qui lui sont reprochés, à savoir l’affaire de l’incinérateur de Bourj-Hammoud, ne constitue nullement des données accablantes. »
MM. Lahoud et Ahdab se sont, d’autre part, montrés surpris que les deux affaires Siniora et Barsoumian aient été confondues de la sorte « tant en ce qui concerne le timing que la procédure, alors qu’elles sont de nature différente ». « Cela est d’autant plus surprenant que le pays est ébranlé par de multiples scandales de corruption que les pôles du pouvoir s’emploient à camoufler », conclut le communiqué.
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