Le général Lahoud, qui a reçu hier la délégation parlementaire australienne en présence notamment du député du Nord, Abdel Rahman Abdel Rahman, du conseiller du chef de l’État aux affaires étrangères et l’ambassadrice d’Australie, Stéphanie Anna Shwabsky, a affirmé que le dialogue entre les parties belligérantes devrait se substituer à la politique de la violence, qui n’apporte aucune solution concrète, a-t-il dit.
« Le fait d’occulter le rôle des Nations unies et d’affaiblir cette dernière pousse les pays en conflit à tenter de récupérer leurs droits par leurs propres moyens, ce qui met en danger la sécurité et la stabilité mondiale, et ramène la société internationale à l’époque du Moyen-Âge », a ajouté le président, en dénonçant « l’unilatéralisme » qui s’impose actuellement sur l’échiquier international pour faire face notamment aux problèmes de la Palestine et de l’Irak. Réitérant la position libanaise quant à la nécessité de parvenir à une paix juste et globale dans la région, il a affirmé le soutien indéfectible du Liban au droit de retour des Palestiniens et le refus catégorique de l’implantation.
Abordant avec ses visiteurs les relations bilatérales, le président de la République a mis l’accent sur l’importance de la communauté libanaise vivant en Australie qui a réussi son intégration dans la société australienne et du rôle futur qu’elle est appelée à jouer dans la reconstruction de l’économie nationale.
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