C’est ce que M. Boutros a indiqué dans une déclaration qu’il a faite à la presse à sa sortie du siège de l’archevêché grec-orthodoxe de Beyrouth. Il a affirmé avoir procédé à un échange de vues avec Mgr Audeh au sujet de la formule proposée pour la capitale et « des contacts qui peuvent être effectués pour que tout se déroule de manière sérieuse, qui corresponde à l’intérêt national et à l’équilibre communautaire dans le pays ». Il s’est abstenu de donner davantage de précisions sur ce point.
Il y a lieu cependant de rappeler que la communauté grecque-orthodoxe est opposée au projet de loi sur les municipales dans la mesure où il prévoit la suppression des prérogatives du mohafez de Beyrouth, qui appartient à cette communauté, au profit du conseil municipal de la capitale, présidé par un sunnite.
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