Le sort de Samir Kantar, un intégriste libanais condamné à la prison à vie par l’État hébreu pour avoir tué trois Israéliens, dont une petite fille, en 1979 à Nahariya, semble avoir bloqué l’échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah. Le gouvernement d’Ariel Sharon avait approuvé dimanche dernier l’accord d’échange négocié par l’intermédiaire de l’Allemagne mais s’est opposé à la libération de Kantar parce que ce dernier « a du sang sur les mains », selon les dirigeants israéliens. Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a toutefois réaffirmé hier soir, dans un communiqué de presse, qu’il insistait pour inclure Kantar dans l’opération d’échange. Mais le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, a rappelé hier qu’il n’était pas question de le relâcher. Dans ces conditions, le quotidien israélien Maariv jugeait hier « qu’il était prématuré de se préparer à fêter le retour d’Elhanan Tanenbaum », l’Israélien détenu par le Hezbollah.
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Le sort de Samir Kantar, un intégriste libanais condamné à la prison à vie par l’État hébreu pour avoir tué trois Israéliens, dont une petite fille, en 1979 à Nahariya, semble avoir bloqué l’échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah. Le gouvernement d’Ariel Sharon avait approuvé dimanche dernier l’accord d’échange négocié par l’intermédiaire de...
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