Rita Sïssmuth a évoqué longuement le chemin qu’elle a parcouru et les efforts qu’elle a déployés afin de donner à la femme tous ses droits, exhortant les Libanaises à ne pas arrêter leurs études et à ne pas retarder leur entrée en politique par le biais d’élections.
Quant à Nayla Moawad, députée de Zghorta, elle a appelé à la lutte en faveur d’une véritable et meilleure application des valeurs démocratiques, pour que les femmes puissent occuper de plus en plus de postes d’importance. Elle a également appelé à l’augmentation du nombre de femmes place de l’Étoile, assurant que les prochaines municipales seront une occasion en or que les Libanaises se devraient de saisir. Quant à Bahia Hariri, députée de Saïda, elle a expliqué les pics et les retombées de la participation de la Libanaise à la vie politique par l’absence de stabilité durable dans le pays. Affirmant en contrepartie qu’en un demi-siècle, la femme a su occuper une place de choix au sein de la société civile.
Enfin, la députée de Beyrouth, Ghounwa Jalloul, a souligné que son rêve a toujours été de « participer au développement du Liban », persuadée qu’elle est de l’importance du travail en commun « en dehors des partis politiques ». Elle a également évoqué son expérience bénéfique au sein du courant du Futur du Premier ministre, Rafic Hariri, surtout que ce dernier a voulu, a-t-elle dit, constituer son bloc parlementaire de personnes « non traditionnelles ».
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël