Rechercher
Rechercher

Actualités

Justice - Mandat d’arrêt par défaut à l’encontre d’Adnan Abou Ayache Affaire al-Madina : arrestation d’Ibrahim Abou Ayache

Rebondissement dans l’affaire de la banque al-Madina, dont l’examen des dossiers a été repris hier par M. Hatem Madi, premier juge d’instruction de Beyrouth, après l’expiration du délai accordé aux règlements à l’amiable et le rejet de toutes les exceptions de forme soulevées par les avocats de la défense.
M. Madi a en effet décerné un mandat d’arrêt contradictoire contre Ibrahim Abou Ayache, l’un des propriétaires de la banque, qu’il venait d’interroger au sujet de deux plaintes : l’une pour escroquerie déposée par Jean Assi, l’autre pour chèque sans provision déposée par Ezzat Kaddoura.
Le chèque, d’un montant de 7 millions de dollars, avait été émis par Adnan Abou Ayache au nom de Ibrahim Abou Ayache et endossé par ce dernier au nom de M. Kaddoura.
Par ailleurs, M. Madi a décerné un mandat d’arrêt par défaut à l’encontre d’Adnan Abou Ayache, dans cette même affaire.
M. Madi a également entendu la déposition de Rana Koleilat dans les contentieux Jean Assi et Mohammed Sabra, qui la poursuivent pour escroquerie. Elle a été relâchée sous caution d’élection de domicile assortie d’interdiction de voyage, après avoir nié les accusations portées contre elle.
Au nombre des décisions prises par le premier juge d’instruction de Beyrouth, hier, figure aussi l’ordre d’arrestation décerné par défaut à l’encontre de Mohammed Sanadiki, oncle maternel de Rana Koleilat, dans l’affaire de la plainte déposée par Mohammed Sabra contre cette dernière.
Rana Koleilat avait acheté des biens-fonds et un hôtel à Souk el-Gharb, dont une partie avait été enregistrée au nom de son oncle.
Enfin, le premier juge d’instruction a entendu le témoignage de Roula Soueid dans la plainte déposée contre elle par Rana Koleilat et René Mouawad, l’époux de celle-ci, pour escroquerie.
Soueid, qui est architecte d’intérieur, avait été engagée pour décorer un appartement appartenant à René Mouawad, à Rabieh, mais elle n’avait pas été payée. Elle avait également effectué des petits travaux pour Rana Koleilat et dont elle avait été quitte pour sa peine.
Pour leur part, Rana Koleilat et René Mouawad ont estimé que Soueid s’était rendue coupable d’escroquerie, en évaluant son travail pour une somme supérieure au montant que lui devait la banque al-Madina.
M. Madi reprendra ses audiences dans l’affaire al-Madina au début de la semaine prochaine. D’ici là, M. Ibrahim Abou Ayache demeurera aux arrêts.
Non-lieu pour « al-Mou’acher »
Les responsables de la revue économique al-Mou’acher (L’indice ) ont diffusé hier le texte de la décision de non-lieu prononcée par le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Hatem Madi, sur plainte déposée par la banque al-Madina contre son propriétaire, rédacteur en chef et directeur responsable, Abdel Karim Hassan Khalil.
Dans un article publié dans le numéro de mars 2003 intitulé « Les dédales de la banque al-Madina », la revue avait retracé, documents chiffrés à l’appui, l’histoire de l’établissement de crédit et les difficultés auxquelles il se heurtait, ainsi que le rapport de la commission de contrôle des banques sur sa situation financière.
Le premier juge d’instruction a estimé dans sa décision que « les informations considérées par les propriétaires de la banque comme mensongères ne le sont pas (...) et ont été rapportées par l’ensemble de la presse en raison des poursuites engagées par certains déposants ainsi que par la banque centrale ».
Par ailleurs, M. Madi a jugé que, dans la forme, le style de l’article est resté « objectif » et « fidèle au devoir de respect d’autrui (...), ni méprisant ni insultant ».
Rebondissement dans l’affaire de la banque al-Madina, dont l’examen des dossiers a été repris hier par M. Hatem Madi, premier juge d’instruction de Beyrouth, après l’expiration du délai accordé aux règlements à l’amiable et le rejet de toutes les exceptions de forme soulevées par les avocats de la défense.M. Madi a en effet décerné un mandat d’arrêt...