Selon le chef des Kataëb, la proposition Ros-Lehtinen dénature complètement le rôle de l’Unrwa. En effet, cet organisme des Nations unies, qui a pour tâche de venir en aide aux réfugiés, œuvrerait, en vertu de ce projet, à les implanter là où ils sont. « Or ce plan est en contradiction totale avec la résolution 194 de l’Onu qui confirme le droit des réfugiés au retour », a déclaré M. Pakradouni, tout en espérant que l’Administration américaine ne se laissera pas séduire par ce projet comme elle l’a été par le Syria Accountability Act.
Aux yeux du responsable kataëb, il y a encore plus grave : en effet, la proposition Ros-Lehtinen considère que le projet d’implantation est « la condition préalable à tout règlement de la question palestinienne, c’est-à-dire notamment à la création d’un État palestinien ». « Le parti Kataëb s’oppose vigoureusement à tout règlement qui ne stipulerait pas clairement le droit au retour des Palestiniens, ainsi qu’au Syria Accountability Act », a-t-il conclu.
En sa qualité de ministre du Développement administratif, M. Pakradouni a reçu hier l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, Vincent Battle.
L’entretien d’une heure et demie a porté sur tous les projets de coopération libano-américains en cours d’exécution et dans lesquels le ministère du Développement administratif est particulièrement impliqué. Parmi ces projets, certains concernent en effet la transparence et la lutte contre la corruption au sein de l’Administration publique.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat