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Bkerké - Sfeir évoque le bilan de sa tournée européenne avec l’ambassadeur français Lecourtier: les relations entre le président de la France et le patriarcat maronite ne se limitent pas au seul volet spirituel (Photo)

Au lendemain de son retour à Beyrouth au terme de la tournée de quarante jours qu’il vient d’effectuer dans sept pays européens, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a reçu hier à Bkerké l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, avec qui il a notamment évoqué le bilan de sa tournée. Mgr Sfeir a également reçu Mme Hayat Arslane ainsi que l’ancien ambassadeur Abdallah Abou Habib.
Il a, d’autre part, reçu des appels téléphoniques du président Élias Hraoui et de l’ancien Premier ministre, Rachid Solh.
À sa sortie de Bkerké, l’ambassadeur français a souligné qu’il avait tenu à rendre visite à Mgr Sfeir dès son retour à Beyrouth.
« Les relations historiques de la France avec les maronites sont solides, de la même façon que nous entretenons des relations amicales entre le Liban en tant qu’État et la France, a souligné M. Lecourtier. Nous avons effectué un tour d’horizon de la conjoncture générale. Le patriarche a un point de vue juste concernant tout ce qui se passe dans la région. Je voudrais souligner que les relations entre le président de la France et et le chef de l’Église maronite d’Antioche ne se limitent pas au seul volet spirituel. Il s’agit de relations profondes qui lient la nation maronite au peuple français. »
Interrogé sur le point de savoir s’il était porteur d’une message particulier au patriarche portant sur la situation dans la région, M. Lecourtier a répondu par la négative. « Nous avons discuté du point de vue du patriarche concernant les développements dans la région et au Sud, a déclaré l’ambassadeur français. Nous coordonnons sur ce plan avec la Communauté européenne ainsi qu’avec les Nations unies, qui ont la même position et qui estiment que la situation doit rester calme. Le Liban ne peut pas supporter un nouveau cycle de violence. »
En réponse à une question sur le rôle spécifique que peut jouer la France, M. Lecourtier a déclaré : « La France doit déployer tous les efforts possibles pour relancer le processus de paix. Il est nécessaire d’œuvrer en ce sens avec les Nations unies, les Américains et les Russes afin d’instaurer la paix dans la région sur base de la Convention de Genève. Ce qui se passe en Israël et en Palestine constitue une entrave au processus de paix, mais il faut permettre aux personnes de bonne volonté de créer un climat de coopération afin de retourner à la table de négociations. »
Interrogé sur les propos tenus par le patriarche Sfeir au sujet de la non-application de l’accord de Taëf, M. Lecourtier a réitéré la position du Quai d’Orsay portant sur la nécessité de préserver la souveraineté et l’indépendance du Liban.
En réponse à une question, l’ambassadeur français a souligné qu’il n’avait pas évoqué avec le patriarche maronite l’affaire des poursuites engagées contre le général Michel Aoun, « car il ne s’agit pas d’un problème libano-français ».
Au lendemain de son retour à Beyrouth au terme de la tournée de quarante jours qu’il vient d’effectuer dans sept pays européens, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a reçu hier à Bkerké l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, avec qui il a notamment évoqué le bilan de sa tournée. Mgr Sfeir a également reçu Mme Hayat Arslane ainsi que...