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Opposition Kataëb Élie Karamé : La libération de Geagea, tributaire des rapports de force

Le chef de l’opposition Kataëb Élie Karamé a mis l’accent hier sur la nécessité de maintenir l’unité dans les rangs de l’opposition, notamment entre l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, et le Rassemblement de Kornet Chehwane.
« Il faut que nous soyons d’accord et prêts à faire face aux prochaines échéances internes et externes », a-t-il indiqué dans le cadre d’un entretien accordé à la chaîne LBCI.
M. Karamé a par ailleurs exprimé sa consternation face au maintien en détention du leader des Forces libanaises Samir Geagea, estimant que sa libération est « tributaire des rapports de force et de développements ultérieurs, sauf si un miracle se produit, qui tiendra lieu de coup de génie de la part du pouvoir, parce qu’il permettra de calmer les esprits et d’apaiser les tensions sur la scène interne ».
« Par contre, les signaux concernant le retour du général Aoun ne sont guère rassurants », a indiqué l’ancien chef du parti Kataëb, estimant que les poursuites engagées à l’encontre de l’ancien chef du cabinet de militaires « sont illégales et illégitimes, et constituent une agression à l’encontre des libertés publiques et de la Constitution ».
Évoquant par ailleurs la situation du parti Kataëb, M. Karamé a indiqué que M. Karim Pakradouni s’était écarté de la ligne traditionnelle et historique du parti. « C’est vrai qu’il faut s’adapter aux nouvelles circonstances, mais sans changer les constantes que le parti a suivies depuis plus de 50 ans. Les Kataëb d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec le parti de Pierre Gemayel », a-t-il indiqué, en qualifiant la direction de Saïfi d’« illégale et d’illégitime ».
Concernant les points de conflit avec la ligne de M. Pakradouni, Élie Karamé a estimé qu’il était en faveur d’une réconciliation nationale qui n’a pas eu lieu, tenant compte notamment de la souveraineté, de l’indépendance et de la libre décision du pays. « Nous rejetons la tutelle et nous ne voulons pas d’antagonismes avec la Syrie. Mais nous ne tolérerons d’être les esclaves de quiconque », a-t-il souligné.
Le chef de l’opposition Kataëb a en outre remercié le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, pour les positions qu’il a exprimées durant sa tournée européenne. « Il a défini des constantes politiques et nationales qui expriment à cent pour cent nos opinions et réunissent l’opposition », a-t-il indiqué.
Le chef de l’opposition Kataëb Élie Karamé a mis l’accent hier sur la nécessité de maintenir l’unité dans les rangs de l’opposition, notamment entre l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, et le Rassemblement de Kornet Chehwane. « Il faut que nous soyons d’accord et prêts à faire face aux prochaines échéances internes et externes », a-t-il indiqué...