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Actualités

Multiples dérogations

En 1932, Charles Debbas a été reconduit dans ses fonctions présidentielles par ordonnance du haut-commissaire français, qui a torpillé la Constitution pour empêcher l’élection de cheikh Mohammed el-Jisr.
En 1948, la Constitution a été amendée pour renouveler le mandat de cheikh Béchara el-Khoury, dont le sexennat expirait l’année suivante.
Révision de la Constitution également en 1995, pour allonger de trois ans le bail du président Élias Hraoui.
En 1998, la Constitution a été retouchée pour permettre l’élection à la présidence de la République du général commandant en chef de l’armée Émile Lahoud. On sait en effet que le fameux article 49 interdit la candidature de fonctionnaires n’ayant pas déjà deux ans de retraite, ou de démission, derrière eux.
Dans ce même contexte, l’élection du général Fouad Chéhab en 1958 était, dans les formes, entachée d’illégalité. Sauf que le défaut d’amendement de la Constitution résultait alors, à cause des événements, d’un cas de force majeure, ce qui légalisait ipso facto l’opération.
Même chose exactement, en 1976, pour Élias Sarkis, qui était gouverneur de la Banque centrale lors de son avènement à la première magistrature.
E.K.
En 1932, Charles Debbas a été reconduit dans ses fonctions présidentielles par ordonnance du haut-commissaire français, qui a torpillé la Constitution pour empêcher l’élection de cheikh Mohammed el-Jisr.En 1948, la Constitution a été amendée pour renouveler le mandat de cheikh Béchara el-Khoury, dont le sexennat expirait l’année suivante.Révision de la Constitution...